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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 01:06

Constituant une communauté estimée en 2009 à 374 personnes (selon le ministère sud-coréen des affaires étrangères, auxquelles s'ajoutent quelques dizaines de Nord-Coréens), les Coréens du Népal forment un groupe peu nombreux mais visible, dans un pays atteint à son tour par la "vague coréenne".

K-Pop_Nepal_fans.jpgAvec ses boutiques en coréen, ses jeunes adoptant le look des stars de la K-Pop dans les principales rues du pays, la vague de la culture pop coréenne qui déferle sur l'Asie, l'Europe et l'Amérique a aussi atteint le Népal. Facebook propose ainsi une page de fans népalais de la K-Pop (photo à gauche). La diffusion dans le capitale de films coréens, lors d'un festival dédié à la cinématographie du pays du Matin calme, deux fois par an depuis 2010, a encore favorisé l'empreinte culturelle coréenne.

Mais la présence coréenne - certes modeste (à peine plus de 400 personnes) - est plus ancienne :  des nonnes catholiques de l'ordre des Soeurs de Saint-Paul de Chartres ont mis en place des centres de soin et d'éducation à Kathmandou et Pokhara. Elles ont été rejointes par des volontaires de l'Agence (sud-)coréenne de coopération internationale, qui se concentre notamment sur l'apprentissage du coréen, et des représentants de grands groupes coréens.

 

Enfin, plusieurs restaurants nord-coréens à Kathmandou complètent le tableau de la présence coréenne. Leur implantation a pu être favorisée par les liens étroits des maoïstes népalais, qui constituent l'une des principales formations politiques, avec la République populaire démocratique de Corée. Lorsqu'ils dirigeaient le gouvernement à Kathmandou, le ministère de la communication était maoïste et fêtait, par exemple, l'anniversaire du dirigeant Kim Jong-il.

Sources : AAFC-Bourgogne, wikipédia

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25 décembre 2013 3 25 /12 /décembre /2013 11:31

The_Kick_FilmPoster.jpgComptant 17 500 membres en 2011, la communauté coréenne en Thaïlande est composée de profils très variés : taekwondoïstes, cuisiniers... et golfeurs. Portrait.

Implantée notamment dans la Koreatown de la place Sukhumvit, à Bangkok, la communauté coréenne de Thaïlande est composée très majoritairement de migrants venus s'installer pour des raisons professionnelles. Sur 17 500 Coréens de Thaïlande recensés en 2011 (en diminution sensible par rapport à 2009 : 20 200 personnes), les étudiants ne formaient qu'un peu plus de 3 % du total (soit 500 personnes). Ils étaient principalement installés à Bangkok (14 000 Coréens, d'autres communautés vivant à Phuket - 1 500 résidents - et Chonburi et Chiang Mai - 1 000 personnes dans chaque province).

Comme dans les autres pays du monde, les communautés coréennes s'organisent autour des écoles et des églises coréennes. A Bangkok, on comptait en 2008 deux temples bouddhistes et treize églises chrétiennes (principalement protestantes), dont la plus importante - l'Eglise coréennes unifiée - est située route Ratchadapisek.

Réalisé par Prachya Pinkaew, le film d'arts martiaux thaïlandais The Kick (affiche à gauche), qui raconte l'histoire d'une famille d'experts coréens en taekwondo, a contribué à l'essor de la culture coréenne en Thaïlande, marquée surtout par l'essor de la K-pop.

A côté également de cuisiniers, les golfeurs coréens font partie des personnalités de Thaïlande originaires du Pays du matin calme. Les soeurs jumelles Aree Song (photo ci-dessous, source) et Naree Song sont nées à Bangkok, en 1986, d'un père coréenne et d'une mère thaïlandaise.

aree_song_golf_golfeuse-coreenne.jpg
Source principale : wikipédia.

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2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 00:01

Forte de 2 500 membres en 2011 selon les statistiques du ministère sud-coréen des Affaires étrangères et du Commerce extérieur, la communauté coréenne au Chili a su acquérir une place dans la vie économique du pays. Toutefois, son enrichissement rapide et une tendance, comme dans d'autres pays, au repli communautaire l'exposent aux critiques d'un certain nombre de Chiliens.

 

Les premiers Coréens à s'installer au Chili se comptaient en dizaines de personnes : quelques soldats nord-coréens capturés pendant la guerre de Corée et qui refusèrent leur rapatriement puis, dans le cadre d'une émigration de travail contrôlée par les autorités sud-coréennes, cinq familles travaillant dans l'horticulture, trois autres familles et dix autres familles qui vinrent de Bolivie en 1975 et 1976. Mais la communauté coréenne, pour réduite qu'elle fût, s'organisa très tôt en association, dès 1978, tandis que les églises - principalement presbytériennes - devinrent un lieu de sociabilisation (et de conversion) des nouveaux venus, notamment pour diffuser la langue et la culture dans les écoles coréennes.

 

Au début, beaucoup de Coréens du Chili avaient dans l'idée de s'établir ultérieurement en Argentine. Mais l'exigence faite aux migrants de disposer d'un capital de 30.000 dollars américains les conduisit le plus souvent à rester à Chili, s'établissant principalement à Barrio Patronato, un quartier de Santiago où résidait alors une importante minorité arabe. Comme les diasporas coréennes dans d'autres pays, les Coréens du Chili commencèrent à établir des commerces - notamment de vêtements - avec toutefois la particularité, par rapport à d'autres pays, qu'il s'agit principalement d'import-export avec la République de Corée. La taille de la communauté grandit rapidement, de 1.470 membres en 1997 à 2.510 en 2011.

 

Le succès économique rapide des Coréens du Chili suscita des réactions de rejet dans une partie de la population chilienne, et des rumeurs comme le soutien supposé du gouvernement chilien pour favoriser les importations de produits textiles en provenance de Corée du Sud.

 

Plusieurs Coréens du Chili sont devenus célèbres : Nara Back, chanteuse du groupe pop-électro Lulu Jam (photo ci-dessous, source), le réalisateur J.J. Hwang ou encore la pianiste Liza Chung.

 

Nara_Back_Korean-in-Chile.jpg

 

Principale source : wikipédia.

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 00:03

Représentant une minorité estimée à 948 personnes en 2011 par le ministère sud-coréen des Affaires étrangères et du commerce, les Coréens du Sri Lanka forment une communauté composite, où les étudiants sont moins nombreux que les travailleurs munis d'un visa salarié. Alors que la présence des Eglises protestantes est forte, l'essor de leur prosélytisme ne va pas sans heurts avec la population sri lankaise.

 

800px-Town_hall_colombo.jpgSi les Sri Lankais constituent l'une des principales minorités étrangères en Corée du Sud, en revanche les Coréens du Sri Lanka sont peu nombreux : ils étaient estimés à 948 par le ministère sud-coréen des Affaires étrangères et du commerce en 2011, présents pour les trois quarts dans la capitale Colombo (photo à gauche). Des communautés coréennes sont également présentes à Negombo et Gampaha (à l'Ouest de l'île), Kandy et Nuwara Eliya (au centre du pays). L'implantation, récente, des Coréens du Sri Lanka tend toutefois à se renforcer - puisqu'on ne comptait que 854 Coréens au Sri Lanka deux ans plus tôt, en 2009.

 

Parmi eux, il y avait 210 étudiants présents dans le cadre de programmes d'échanges universitaires. La grande majorité de la communauté coréenne du Sri Lanka est ainsi formée de travailleurs salariés, encadrée - comme dans les autres pays - par des structures spécifiques, comme l'Association coréenne du Sri Lanka, ou encore une école en langue coréenne délivrant des cours le week-end.

 

Un des traits caractéristiques de la présence coréenne est celle des Eglises protestantes, actives dans le domaine sociale, et dont le prosélytisme a aussi conduit à des situations de nature conflictuelle avec la majorité bouddhiste et hindoue du Sri Lanka.

 

Principale source : wikipédia.

 

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 23:20

Comptant 176.000 membres en 2009 selon les statistiques du ministère sud-coréen des Affaires étrangères et du Commerce extérieur (MOFAT ; auxquels s'ajoutent 3.340 enfants coréens adoptés par des familles australiennes), la communauté coréenne d'Australie est le sixième plus importante dans le monde (après les diasporas présentes en Chine, aux Etats-Unis, au Japon, au Canada et en Russie). Il s'agit d'une émigration récente, dont plus de deux tiers des membres sont arrivés en Australie après 1990, mais qui a d'ores et déjà donné plusieurs célébrités au pays-continent.

 

Les Coréens d'Australie, combien de divisions ? Comme pour d'autres communautés coréennes d'immigration récente, les statistiques varient sensiblement selon les sources : 176.000 membres selon le MOFAT en 2009 (soit 0,6 % de la population australienne), 151.000 selon le recensement australien de 2006 dont seulement 53.000 personnes étaient nées en Australie.

 

Toujours selon le MOFAT, la première émigration coréenne vers l'Australie, très limitée, entraîna la formation d'une communauté de seulement 468 membres en 1971. Il s'agissait notamment d'anciens soldats sud-coréens ayant combattu au Vietnam, dont beaucoup avaient des épouses vietnamiennes... et parfois une deuxième épouse coréenne, ce qui ne fut pas sans créer de délicats problèmes familiaux. Beaucoup de ces premiers migrants, comme nombre de ceux qui les suivirent jusqu'au début des années 1980, choisirent des professions manuelles, dans le nettoyage des bâtiments ou devinrent chauffeurs de taxi.

 

En 1973, le gouvernement sud-coréen autorisa une migration de travailleurs de métiers intellectuels : ingénieurs, enseignants et pilotes d'hélicoptères. Le gouvernement travailliste australien facilita les procédures d'obtention de visa, entraînant l'arrivée de 500 Coréens pour la seule année 1974 - ceux-ci furent bientôt rejoints par leurs familles, ainsi que par des Coréens ayant transité par des pays tiers - notamment en Amérique latine et au Proche et au Moyen-Orient (Iran, Irak, Arabie Saoudite...). En 1976, l'Australie comptait 1.460 Coréens selon les statistiques du MOFAT : ce nombre crut rapidement, à 4.514 en 1981, 9.285 en 1986, 39.572 avant de quadrupler dans la période récente.

 

La diaspora coréenne d'Australie est très concentrée dans les principales villes, tout d'abord Sydney et Melbourne, mais aussi Brisbane, Perth et Adelaide.

 

Comme dans les autres pays anglo-saxons, elle est fortement structurée en associations : Association des Coréens d'Australie, associations sportives, écoles coréennes, chambres de commerce, et surtout les églises, très majoritairement protestantes.

 

Plusieurs personnalités australiennes sont d'ascendance coréenne : le footballeur Peter Bell, né en 1976 à Jeju d'une mère coréenne et d'un père américain, adopté en 1979 par un couple australien ; l'acteur Leonardi Nam, né en 1979 en Argentine de parents coréens qui ont émigré en Australie en 1987 ; l'actrice et chanteuse Hany Lee Choi, née en 1993 de parents coréens venus en Australie en 1989 (photo ci-dessous, source).

 

Hany_Lee_Choi_actress.jpg

 

Le chanteur du boys band sud-coréen ZE:A Kevin Kim avait suivi ses parents en Australie à l'âge de 9 ans.

 

Sources :
- Lee Kwang-kyu, Overseas Koreans, Jimoondang Publishing Company, Séoul, 2000, collection Korean Studies, n° 19. ISBN 89-88095-18-9. P. 107-109 ;

- article "Korean Australian", sur l'encyclopédie en ligne wikipédia.

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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 00:21

Forte de 31.760 personnes en 2009 selon les statistiques du ministère sud-coréen des Affaires étrangères et du commerce (et d'au moins 50.000 membres selon d'autres sources), la communauté coréenne en Indonésie est la treizième plus nombreuse en dehors de la péninsule coréenne. Si un Coréen - Yang Chil-seong - a joué un rôle historique dans le mouvement d'indépendance indonésien, la communauté coréenne d'Indonésie s'est essentiellement installée après 1970.

Le 1er avril 1975, l'ouverture de la première école coréenne à Djakarta, dans l'est de la capitale indonésienne, laquelle accueillait près de 1.500 élèves en 2007, a constitué une date marquante dans l'organisation de la communauté coréenne de l'archipel indonésien. Celle-ci est aujourd'hui également implantée dans d'autres villes indonésiennes, notamment Tangerang (située à 20 kilomètres à l'ouest de Djakarta), dans laquelle sont implantés de nombreux commerces coréens, ainsi que Surabaya et Bandung, où des écoles coréennes ont ouvert leurs portes respectivement en 1989 et 1992.

L'économie ethnique joue un rôle essentiel dans la vie de la communauté coréenne d'Indonésie, en suivant une répartition géographique : les cordonniers dominent à Tangerang, tandis que le travail dans l'industrie électronique est le plus important parmi les Coréens de Bekasi.

Au plan religieux, les Coréens d'Indonésie fréquentent principalement quatorze églises chrétiennes où les offices sont en coréen, ainsi qu'un temple bouddhiste appartenant à l'ordre Jogye. Une particularité est par ailleurs la présence d'une petite minorité musulmane, forte d'une cinquantaine de fidèles, organisée  depuis 1982 par la branche indonésienne de la Fédération des Coréens musulmans. Vingt-deux musulmans de Corée du Sud étaient ainsi venus étudier l'Islam en Indonésie en 1983 et 1984.

Source principale : wikipédia.

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7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 18:11

Selon les statistiques du ministère sud-coréen des Affaires étrangères et du commerce, les Pays-Bas abritent une communauté de 1 771 Coréens, non compris quelque 4 000 Néerlandais adoptés d'origine coréenne. Des églises et des écoles structurent la communauté coréenne aux Pays-Bas.

 

Selon le bureau central néerlandais des statistiques, en 2011 on comptait 5 611 personnes ayant des racines coréennes aux Pays-Bas, parmi lesquelles 37 personnes nées en Corée du Nord et 3 012 personnes nées en Corée du Sud, 450 personnes nées aux Pays-Bas de parents non néerlandais (dont 4 d'origine nord-coréenne et 446 d'origine sud-coréenne) et 2 159 personnes nées aux Pays-Bas et issues de couples mixtes (un parent néerlandais et un parent sud-coréen). Ces données n'incluent pas les résidents coréens nés en Corée, mais tiennent en revanche compte des adoptés coréens - depuis 1970, quelque 4 000 enfants coréens ont été adoptés par des parents néerlandais, parmi lesquels le pilote automobile Récardo Bruins Choi, né le 3 décembre 1985 et arrivé aux Pays-Bas à l'âge de 4 mois.

 

Comme pour les autres pays du monde, les statistiques du ministère sud-coréen des Affaires étrangères et du commerce (acronyme anglais, MOFAT) sont les plus fiables pour apprécier la taille de la diaspora (sud-)coréenne outre-mer. Selon le MOFAT, il y avait 1 771 Coréens aux Pays-Bas en 2011, dont 108 avaient la citoyenneté néerlandaise. 253 d'entre eux avaient un visa étudiant, et 614 avaient un statut de résident permanent. Par rapport à d'autres pays européens, la proportion d'étudiants est moindre, au profit manifestement des expatriés pour des raisons professionnelles, qui sont notamment les employés de groupes coréens.

 

Lavinia_Meijer09.jpgAyant aujourd'hui la nationalité néerlandaise, la harpiste Lavinia Meijer est arrivée aux Pays-Bas pour ses études en 1994 à l'âge de onze ans.

 

Toujours d'après le MOFAT, en 2011 les Coréens aux Pays-Bas se répartissaient entre Amsterdam et sa région (629 personnes), Rotterdam (521 personnes) et le reste du pays (621 personnes).

 

Comme dans les autres pays du monde, les écoles et les lieux de culte sont des espaces de sociabilisation de la communauté coréenne.

 

L'école coréenne d'Amsterdam a été créée en 1979. En 2004, elle comptait 14 professeurs et 90 élèves. Plus récente, car fondée en 1996, l'école coréenne de Rotterdam, comptait aussi 14 professeurs pour 89 élèves à la même date.

 

L'ambassade sud-coréenne aux Pays-Bas recense cinq églises coréennes, dont trois à Amsterdam, une à Rotterdam et une à Leidschendam. Par ailleurs, un temps bouddhiste de l'ordre Jogye est implanté à Amsterdam.

 

Principale source : wikipédia.

 

 

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 00:12

AFRIQUE-map-clic.JPGComptant 9 200 personnes selon le ministère des Affaires étrangères de la République de Corée (du Sud), la communauté coréenne en Afrique est d'abord présente en Afrique du Sud, où vivent les deux cinquièmes des Coréens du continent. La répartition de la communauté coréenne en Afrique traduit aussi la rivalité politique et économique entre la Corée du Sud et la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord).

 

Si l'on excepte l'Afrique du Sud (où vivent près de 4 000 Coréens), la communauté coréenne en Afrique est peu nombreuse, très éclatée entre les différents Etats du continent : la Libye abritait environ 1 000 Coréens (dont 20 % de Nord-Coréens) jusqu'en 2010 (car beaucoup de Sud-Coréens ont quitté le pays pendant la guerre civile internationalisée de l'année 2011), des communautés de 500 à 800 personnes étant recensées, dans cet ordre, au Nigéria, en Kenya, en Egypte et au Ghana. En Afrique francophone, les communautés les plus nombreuses se trouvent au Maroc (310 membres), en Côte d'Ivoire et au Sénégal (avec, respectivement, 180 et 164 membres).


La plus ancienne présence coréenne en Afrique date de 1903, avec l'arrivée de travailleurs forcés en Afrique du Sud : cette émigration a toutefois été sans lendemain, puisque les migrants asiatiques qui leur ont succédé étaient chinois.


Après les indépendances africaines, le continent est un champ de rivalités politiques pour chacun des deux Etats coréens, en quête de légitimité internationale. Dans ce contexte, la RPD de Corée marque d'abord le plus de points, obtenant son adhésion au Mouvement des non-alignés, alors que Séoul échoue à y entrer, en raison notamment du vote des Etats africains - alors qu'à la même époque, la forte implication de la Corée du Sud dans la guerre du Vietnam, aux côtés des Américains, a terni son image dans le Tiers Monde.


La présence nord-coréenne en Afrique a traduit déjà des coopérations bilatérales privilégiées, notamment dans le domaine de la santé, de l'éducation ou des forces armées, avec des Etats tels que la Guinée, l'Egypte, l'Ethiopie, le Zimbabwe, le Mali, le Congo, la Zambie et la Tanzanie, outre l'envoi de conseillers militaires en Angola et le soutien aux mouvements anti-apartheid de l'ANC et de la SWAPO en Afrique du Sud et en Namibie. Les difficultés économiques de la RPD de Corée dans les années 1990 ont conduit ensuite à la fermeture de représentations diplomatiques nord-coréennes dans certains Etats africains, comme le Mali.


Des ouvriers du bâtiment nord-coréens ont participé à la construction des stades de la Coupe du monde 2010 de football, en Afrique du Sud.

 

Pour leur part, les Sud-Coréens sont venus à partir des années 1970 et 1980 pour des raisons économiques, notamment dans le secteur de la construction, en particulier dans les pays arabes du Nord du continent. Cette présence a reculé dans les années 2000.

 

Les écoles coréennes dispensent que des cours hebdomadaires, le week-end. La plus ancienne d'entre elles a été établie au Caire en 1979.

 

Sources : AAFC-Bourgogne, wikipédia.

 

 

 

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 18:28

Forte de près de 10 000 membres, la communauté coréenne au Guatemala, bien que récente, est devenue la quatrième communauté coréenne la plus nombreuse en Amérique latine, après celles du Brésil, d'Argentine et du Mexique. L'AAFC-Bourgogne jette un coup de projecteur sur cette communauté encore peu connue.

 

800px-Ciudad_de_Guatemala-_zona_4_y_5_.jpgSi  le  gouvernement  militaire sud-coréen  avait  autorisé des  migrations  de  travail  ciblées  de  Coréens  dans le cadre d'accords intergouver-nementaux, le Guatemala ne figurait pas parmi la liste des destinations retenues. Il a donc fallu attendre la fin des années 1980, avec la suppression de l'autorisation gouvernementale pour les déplacements à l'étranger, pour voir apparaître une communauté coréenne au Guatemala qui, en quelques deux décennies, est devenue la plus importante d'Amérique centrale.

 

Comme dans d'autres pays d'Amérique latine, les immigrants coréens se sont d'abord spécialisés dans la production et la vente de vêtements. Les activités se sont ensuite diversifiées : restaurants (on en comptait 33 dans la capitale en 2001), bars karaokés, mini-supermarchés... Les neuf-deuxièmes des Coréens au Guatemala résident dans la capitale, notamment dans les quartiers d'El Pueblito, Monte Maria et Roosevelt.

 

Dès 1997, la communauté coréenne au Guatemala atteignait 2.000 personnes. Elle est aujourd'hui estimée à 10.000 membres.

 

Le premier journal coréen du Guatemala, fondé par Octavio Kang, compte 350 abonnés.

 

Dans un pays très touché par la violence des gangs, 34 Coréens ont été victimes de crimes violents entre 2003 et 2008 au Guatemala.

 

Source principale : wikipédia (version en anglais, dont photo).

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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 16:57

La communauté coréenne au Cambodge rend compte à la fois des liens personnels historiques du roi Norodom Sihanouk avec le Président Kim Il-sung, fondateur de la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord), et du développement plus récent des échanges économiques entre le Cambodge et la République de Corée (du Sud).

 

Selon Julio A. Jeldres, biographe officiel du roi Norodom Sihanouk, l'amitié entre le souverain et le Président Kim Il-sung était unique, dans la mesure où elle n'était pas fondée sur des "intérêts idéologiques, stratégiques ou commerciaux" mais "uniquement sur l'amitié entre les deux dirigeants et leur soutien réciproque pendant les périodes difficiles". Contraint de s'exiler en 1979, Norodom Sihanouk a fait de longs séjours dans le palais que lui avaient construit les Nord-Coréens à Changsuwon, non loin de Pyongyang. Lors de son retour comme souverain au Cambodge en 1991, le souverain était escorté par des gardes nord-coréens, dont il appréciait la fidélité.

 

La présence nord-coréenne au Cambodge est fondée sur ces liens anciens : elle comporte notamment une représentation diplomatique permanente de la RPD de Corée à Phnom Penh et quatre restaurants nord-coréens. Les échanges économiques sont actifs dans le domaine de la construction : le groupe Mansudae a été choisi pour la construction d'un musée de la Culture près de Angkor Wat, pour une valeur de 15 millions de dollars.

 

phnompenh_IFC.jpgPlus récente, la présence sud-coréenne au Cambodge traduit principalement les échanges économiques croissants entre les deux pays, la Corée du Sud étant devenue le deuxième investisseur étranger au Cambodge, après la Chine. Un des principaux projets est le Complexe financier international (IFC, International Finance Complex) qui, lors de son achèvement prévu en 2012, sera le plus haut bâtiment du pays avec ses 52 étages. Le projet incombe à un développeur sud-coréen, GS Engineering and Construction.

 

Selon le gouvernement sud-coréen, la communauté sud-coréenne au Cambodge comprend 4.800 personnes.

 

Un sujet de préoccupations est la possibilité de trafic d'êtres humains dans les mariages entre des Sud-Coréens et des Cambodgiennes, généralement pauvres, alors que le nombre de femmes est inférieur à celui des hommes en Corée du Sud : en mars et avril 2010, les mariages mixtes avec les Sud-Coréens avaient été temporairement interdits par le gouvernement cambodgien

 

Sources :

- AFP, "Cambodia bans marriages to South Koreans", article publié le 19 mars 2010 ;

- article relatif au projet d'IFC sur Asia Finest Discussion (dont photo).

- Sebastian Strangio, "North Korea's New Friend ?", in The Diplomat, 14 août 2010. 

 

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