Le salon de haute coiffure de Patrice Binetruy à Besançon a une renommée nationale et internationale : on a pu retrouver les collections de Patrice Binetruy tant à l'édition 2016 du salon Mondial Coiffure Beauté, qu'à l'étranger - et singulièrement à Séoul.
La République de Corée est non seulement un des centres mondiaux de la création artistique contemporaine, elle est également ouverte sur les innovations nées en Occident.
Dans ce contexte, rien de surprenant à ce que la création en haute coiffure ait pleinement droit de cité à Séoul et dans les autres grandes villes sud-coréennes - et que la France y occupe toute sa place, alors qu'elle jouit d'une excellente réputation dans toute l'Asie de l'Est pour l'architecture, les beaux arts, et un certain art de vivre à la française - qui va de la gastronomie aux cosmétiques en passant par la coiffure et la haute couture.
Le bisontin Patrice Binetruy, dont le salon est ouvert du mardi au samedi avenue Foch, et qui s'est spécialisé dans le sur-mesure adapté à la personnalité de chacun-e, a ainsi présenté ses créations à Séoul - ce qui n'était pas une mince gageure, tant les cheveux asiatiques sont différents de ceux européens. Résultat décoiffant garanti, à découvrir sur le site de l'artiste.
Dans notre édition du 6 février 2017 nous rendions compte qu'un hôtel coréen, à Yongin, portait le nom de "Besançon" - un choix justifié par la situation naturelle de la ville, entre la montagne et une rivière... Mais une autre ville de Bourgogne - Franche-Comté partage l'honneur d'avoir un hôtel portant son nom en République de Corée, et il s'agit de Dijon. Décidément, la rivalité entre les deux métropoles n'a pas de frontières...
L'extérieur, dans un style très années 1970, ne casse pas de mine, mais l'intérieur révèle un minimalisme non dépourvu d'attrait... L'hôtel "The Dijon" est un deux étoiles situé à Daegu, dans le sud-est ultra-conservateur, et l'on trouve aisément ses coordonnées sur Internet, même si l'on n'est pas coréanophone :
40 Jung-ri, Hyeonpung-myeon, Dalseong-gun, Daegu, Corée du Sud
Le choix du nom de Dijon peut surprendre : la communauté étudiante coréenne de la ville n'est pas très nombreuse, même si l'université forme aussi des étudiants étrangers en français... Le nom coréen correspond exactement à celui de la préfecture de la Côte d'Or.
Alors, faut-il envisager un clin d'oeil au site de Dijon, son architecture et son écrin de verdure ? On peut aussi penser, plus modestement, que la moutarde de Dijon a pu impressionner les Coréens, friands de nourriture épicée...
Pour revenir en tout cas à la rivalité Besançon-Dijon, on relèvera néanmoins que l'hôtel sud-coréen Besançon relève, lui, de la catégorie luxe. Un point partout dans le match des deux métropoles, mais avec un léger avantage à Besançon...
Alors que les Jeux paralympiques se sont ouverts à Pyeongchang, en République de Corée (Corée du Sud), le 9 mars 2018, et se poursuivront jusqu'au 18 mars, une association belfortaine a recueilli des fonds pour permettre à deux personnes à mobilité réduite de suivre les Jeux. Une expérience exceptionnelle, dont rend compte l'AAFC-Bourgogne-Franche-Comté.
Objectif Corée 2018 : tel est le nom de l'association créée à Belfort, il y a 4 ans, et présidée par Jean-François Philippe, avec un objectif simple : permettre à des personnes à mobilité réduite de suivre les Jeux paralympiques.
Pari réussi quatre ans plus tard, avec 22 000 euros collectés, et le soutien du conseil général du territoire de Belfort : une délégation de 5 personnes, dont 2 personnes à mobilité réduite, a quitté la France le 7 mars et restera en Corée du Sud pendant 12 jours. L'une des personnes handicapées, Claudine, sera accompagnée de son aide soignante, avec plusieurs buts, comme le précise Sophie Courageot pour France 3 Bourgogne-Franche-Comté :
Elle part pour encourager les athlètes, pour le spectacle et le dépaysement sans trop savoir à quoi s'attendre au niveau des équipements pour personnes à mobilité réduite.
Des craintes qui sont loin d'être infondées, car même si des progrès ont été réalisés la République de Corée reste en retard pour l'intégration des personnes handicapées, comme l'a rappelé Philippe Mesmer du quotidien Le Monde :
Des lois sont passées, notamment contre les discriminations, et les accès aux transports s'améliorent. Mais, même si presque toutes les gares de métro disposent aujourd'hui d'un ascenseur, moins de 20 % des bus possèdent une rampe d'accès pour fauteuil roulant. "Il n'y a jamais de budget", déplore Jo hyun-so, de l'ONG Solidarité contre les discriminations visant les personnes handicapées. "Un tiers des handicapés ne sortent jamais de chez eux."
L'AAFC Bourgogne-Franche-Comté espère que les Jeux paralympiques seront l'occasion de renforcer les droits des personnes handicapées, alors que les manifestations ont permis, à la veille de l'ouverture des Jeux paralympiques, d'obtenir la promesse gouvernementale de remettre en cause un système inadapté d'évaluation des handicaps, classés de 1 à 6 sur simple évaluation médicale.
Une aventure lancée il y a 4 ans. L'association "Objectif Corée 2018" présidée par Jean-François Philippe a permis de récolter 22.000 euors de fonds pour financer le voyage. Mercredi 7 mars, ...
Les Jeux paralympiques de Pyeongchang, qui débutent vendredi, sont l'occasion de mettre en avant les initiatives prises en faveur des personnes handicapées dans un pays qui les a longtemps ...
France 3 Bourgogne-Franche-Comté a suivi les Jeux olympiques d'hiver à Pyeongchang, en République de Corée (Corée du Sud) : dans son avant-dernière édition (le 24 février 2018) avant la clôture des Jeux ce dimanche 25 février, la chaîne de télévision a suivi le parcours de quatre étudiantes de Bourgogne-Franche-Comté, toutes âgées de 22 ans, et s'étant rendues à Séoul dans le cadre de leur cursus dans une école de commerce de Rennes.
La vague coréenne, qui séduit en premier lieu les adolescentes et les jeunes femmes, continue de faire des émules : si les quatre étudiantes n'ont pas dit à l'équipe de France 3 les motivations précises de leur choix de poursuivre leurs études à Séoul, il est certain qu'elles apprécient beaucoup la Corée - et ont d'ailleurs profité d'un de leurs derniers jours de vacances pour aller sur le site olympique, où elles ont croisé l'équipe de France 3 Bourgogne-Franche-Comté. Ce sont au final cinq mois de scolarité qu'elles passeront en Corée du Sud, de mars à juillet.
Leur parcours - et les questions d'adaptation auxquelles elles sont confrontées - apparaissent représentatives de ceux de nombreux étudiants occidentaux expatriés en Corée : décalage horaire, différences alimentaires... fini le vin et le fromage, et place à la nourriture coréenne, plus épicée. Car manger épicé reste déjà, pour les Coréens, le premier signe d'intégration dans la société du pays du Matin calme.
L'AAFC-Bourgogne-Franche-Comté souhaite un excellent séjour et un plein succès scolaire aux quatre étudiantes.
Eh oui, c'est bientôt la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques d'hiver à PyeongChang. Les sportifs rangent leurs équipements, les organisateurs démontent les terrains de jeux... Et des é...
En 2015, Sandrine Martin a ouvert un salon de relaxation - Ekilibre Essentiel - à Dole. Parmi les activités qu'elle propose figure la relaxation coréenne.
Le nom même du salon de bien-être Sandrine Martin fait manifestement écho au reiki, méthode de soins non conventionnelle d'origine japonaise fondée sur des soins dits énergétiques, et que la jeune femme propose parmi d'autres formes de relaxation asiatiques.
Mais pour ce qui nous concerne nous nous sommes intéressés à la relaxation coréenne, ainsi décrite sur son site Internet :
La relaxation coréenne est une technique qui se pratique habillée. Sa pratique est douce, respectant les limites de chacun, le rythme est relaxant et sécurisant.
La séance est composée d’étirements doux et passifs, de vibrations, de bercements, d’ondulations, de porter/ lâcher…
L’onde vibratoire est spécifique à cette pratique, c’est une invitation au lâcher- prise, à l’abandon. Elle nous incite à prendre conscience des tensions musculaires et articulaires que nous avons en permanence gaspillant ainsi notre précieuse énergie et usant prématurément notre organisme.
Contre-indications :
Maladies graves ou infectieuses
Prothèses de hanches
Prothèses de genoux
Inflammations articulaires
Grossesse
Alors que le salon a désormais plus de 2 ans, nous invitons toutes et tous à se renseigner en allant sur la page Internet de l'entreprise Ekilibre Essentiel.
Salon de Massages Ekilibre Essentiel à Dole (Jura). Sandrine Martin vous propose des massages aux huiles essentielles, des massage en entreprises, de la réflexologie plantaire, de la relaxinésie et
Dans notre édition du 5 octobre 2015, nous rendions compte de la célébrité de Robin Deiana, Français devenu célèbre en Corée du Sudaprès être apparu dans l'émission de la chaîne sud-coréenne JTBC "Non-Summit", talk-show présentant des étrangers expatriés en Corée du Sud s'exprimant en coréen (ce qui avait conduit l'agence de presse Yonhap à interviewer le jeune homme, devenu mannequin et acteur), puis dans une autre émission de la même chaîne, "Where is my friend's home", qui avait conduit ses équipes à se rendre à Avallon, ville natale de Robin Deiana. Puis c'est le quotidien régional de Côte d'Or Le Bien Public à s'intéresser à ce dernier, dans un article intitulé "Un ancien étudiant dijonnais devenu star... en Corée du Sud".
Ceux qui connaissent déjà Robin Deianna n'apprendront pas grand-chose de l'article (en version abonnés) du quotidien dijonnais, sinon qu'il avait été inscrit à l'IUT d'informatique de la faculté de Dijon, plus "par dépit que par passion" - alors que ses deux frères étaient déjà installés à Dijon.
Mais l'université de Dijon lui offrira toutefois l'opportunité de se rendre en Corée, dans le cadre d'un diplôme universitaire d'études technologiques internationales (DUETI) en 2010. Passionné par les différentes facettes de la culture coréenne - aussi bien le cinéma que le breakdance - il y retourne en 2012, puis deviendra mannequin après avoir participé à partir de 2014 à l'émission Non-Summit (ci-après un extrait où il est question de... Jean-Jacques Goldman). Et le jeune homme n'exclut pas aujourd'hui de trouver des contrats en France. Souhaitons-lui plein succès alors que la K-Pop continue de déferler sur la France.
Originaire d'Avallon (Yonne), Robin Deiana, 27 ans, est aujourd'hui une célébrité en Corée du Sud. Une notoriété née en 2014 dans une émission de débats télévisés coréenne, qui ne se d...
Dans son édition du 8 octobre 2016, L'Est Républicain racontait le parcours peu banal d'un jeune Bisontin - Jérémy Peyron - qui ayant tout juste décroché son bac littéraire (spécialité cinéma) au lycée Pasteur en juin 2016 choisissait de faire un tour du monde plutôt que de rejoindre une école de commerce. Sa première destination a été la Corée du Sud : il s'est envolé pour Séoul le 12 septembre 2016, avant de poursuivre son périple en Asie - Japon, Taïwan - et en Amérique du Nord - au Canada. L'AAFC - Bourgogne-Franche-Comté vous invite à découvrir les vidéos postées sur Youtube par Jérémy Peyron, vidéaste amateur et magicien, qui donne une image rafraîchissante de la Corée... et du monde.
C'est un vlog (blog sur lequel sont postées des vidéos), qu'on peut découvrir sur la chaîne Youtube qu'a créée Jérémy Peyron à partir du compte Hohenheims; Huit vidéos consacrées à la Corée du Sud y ont été publiées entre septembre et octobre 2016, d'une durée de quatre à treize minutes, qui nous emmènent de Séoul au port de Busan.
Avec une mise en scène réussie, y compris par les ambiances sonores créées, ces vidéos donnent une envie de découvrir la Corée et de rencontrer un peuple attachant - la magie parvenant à permettre des rapprochements entre les personnes sans que les mots ne soient nécessaires.
Tout juste majeur et déjà globe-trotteur. Son Bac L spécialité Cinéma passé en juin dernier au lycée Pasteur, Jérémy Peyron était en route pour intégrer une école de commerce qui lui of...
Je suis magicien et j'ai arrêté mes études pour découvrir le monde, apprendre par moi même et partager ma magie. Je te propose de m'accompagner dans mon voya...
Dans son édition du 3 février 2017, L'Est Républicain a publié cette information insolite : un hôtel sud-coréen de standing de la chaîne Hanwha situé à Yongin, à 70 km de Séoul, porte le nom de... Besançon. Journaliste à L'Est Républicain, Aleth Arrias a aussi cherché à connaître les raisons de cet intérêt inattendu pour la ville de Besançon.
Aleth Arrias reconnaît tout d'abord qu'il a été difficile de joindre le service de communication de la chaîne Hanwha, propriétaire de l'hôtel, avant d'obtenir (en anglais) les informations suivantes :
Nous avons appris que Besançon est une ville entourée d’un château, localisée dans l’état de Franche-Comté dans l’Est de la France (...) Nous avons ensuite découvert que Besançon se tient dans un écrin de belle et sophistiquée nature, avec sa rivière qui enveloppe son centre-ville, des petites montagnes et les murs du château (NDLR : la Citadelle).
La réponse est intéressante, en cela qu'elle souligne, comme l'observe la journaliste de L'Est Républicain, les points communs géographiques entre Yongin et la cité franc-comtoise, toutes deux situées dans un écrin de verdure, avec des montagnes à proximité - alors que l'hôtel de Yongin vise à être un lieu de villégiature reposant pour toute la famille et comporte un golf et des terrains de sport. Au demeurant, ce n'est pas le seul hôtel de la chaîne Hanwha dont le nom est directement inspiré de celui d'une ville européenne, comme l'hôtel Annecy, construit au bord d'un lac. Au demeurant, la Corée et la France ont des points communs géographiques, étant situées aux mêmes latitudes, et ayant des climats et des végétations relativement proches - surtout en ce qui concerne l'est de la France, plus continental avec des étés plus chauds et des hivers plus froids, comme en Corée.
Mais si Annecy est une ville relativement connue pour sa situation géographique, pourquoi le choix particulier de Besançon, et pas Dole ou Dijon ? Le choix a -t-il été fait par Hanwha d'après une recherche de photos sur Internet ? Pour notre part, nous émettons une autre hypothèse : que Besançon, ville universitaire donnant notamment des cours de français langue étrangère, ait accueilli un futur employé coréen de Hanwha... mais le discret service de communication ne le dit pas, et ne le dira probablement jamais.
L'hôtel Besançon, propriété de la chaîne d'hôtels et de lieux de vacances Hanwha Resorts, se tient en périphérie de la bourgade de " Yongin ", " Yong-In ", en Corée du Sud. Assorti d'un go...
Le 17 octobre 2016 a lieu la canonisation d'Elisabeth de la Trinité (née Elisabeth Catez en 1880), entrée au carmel de Flavignerot, près de Dijon, en 1901, et décédée le 9 novembre 1906. A cette occasion, dans son édition du 16 octobre 2016 le quotidien local Le Bien Public a consacré une série d'articles au carmel de Flavignerot où est évoquée... la Corée.
Les carmélites de Flavignerot s'intéressent aux affaires du monde : elles constituent une revue de presse internationale et ont eu une correspondance avec de nombreux pays. Et parmi ces pays figure la République de Corée (Corée du Sud) - un choix qui n'a rien de surprenant compte tenu de la proportion de chrétiens, notamment de catholiques au pays du Matin calme (8 %) - faisant de la Corée du Sud un des pays d'Asie de l'Est comptant la plus forte proportion de chrétiens, après les Philippines et le Timor Oriental.
Par ailleurs, le carmel de Flavignerot est abonné au quotidien La Croix - qui rend régulièrement compte de la Corée du Sud, y compris du combat des catholiques contre l'extension de la base navale américaine de Jeju - alors que le grand public ignore souvent tout des atteintes grandissantes aux droits de l'homme et aux libertés publiques dans le sud de la péninsule coréenne.
Le 16 septembre 2016, l'explosion d'un immeuble situé au 15 de la rue Pierre-Palliot, à Dijon, a fait 20 blessés. Un habitant de l'immeuble âgé d'une cinquantaine d'années, prénommé Yves, a été mis en examen ce 6 octobre, alors qu'une tentative de suicide serait à l'origine de la déflagration, selon les enquêteurs. Parmi les victimes figure une Coréenne, Kim Hyejin, qui a témoigné dans les colonnes du quotidien local Le Bien Public.
Elle avait emmenagé au 15 rue Pierre-Palliot quelques semaines plus tôt, en août, et venait de commencer sa deuxième année à l'Ecole des Beaux-Arts de Dijon. La jeune femme, âgée de 28 ans, a témoigné devant la presse locale le visage tuméfié, ayant été blessée à l'oeil gauche.
Très fortement affectée, elle a été prise en charge par la ville de Dijon, ayant été relogée au Centre de rencontres internationales. Comme toujours en Corée en pareilles circonstances, la solidarité a joué - une de ses amies, Hanseul, 23 ans, étant venue la réconforter, à la veille d'un week-end où elles devaient célébrer ensemble la fête traditionnelle des moissons, Chuseok.
Un des éléments les plus choquants pour elle est que l'homme présumé être à l'origine des faits, lors d'une tentative de suicide, avait aidé Kim Hyejin ; elle le considère comme un ami et a vu son corps dans les décombres :
Des morceaux entiers du bâtiment voisin étaient tombés. Il y en avait partout… C’était effrayant. Et là, j’ai vu Yves [l’homme qui serait à l’origine de l’explosion], enseveli sous les gravats. Seules ses jambes dépassaient des décombres… (...) J’étais traumatisée de le voir comme ça : c’est mon ami, il s’est occupé de moi quand je suis arrivée ici. Il a toujours été souriant avec moi (...) Je voulais lui venir en aide mais il y avait trop de débris autour de lui…
L'AAFC - Bourgogne-Franche-Comté espère que Hyejin pourra reprendre une vie normale, grâce notamment à une solution de relogement pérenne et en réussissant son année d'études, alors qu'elle se retrouve à vivre malgré elle une expérience traumatisante.
Les images du drame tournent en boucle dans sa tête. Le visage encore tuméfié, Hyejin Kim, jeune Sud-Coréenne de 28 ans, peine à se remettre de l'explosion dont elle a été victime vendredi, ...