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5 mars 2017 7 05 /03 /mars /2017 19:11

Dans notre édition du 24 novembre 2016, nous annoncions la projection en avant-première au Festival du film de Belfort, du long métrage de Jero Yun, Madame B. Histoire d'une Nord-Coréenne - dont l'Association d'amitié franco-coréenne (AAFC) est par ailleurs partenaire. Nous rendons compte ci-après de la projection de non pas un, mais deux films coréens - puisque était également à l'affiche The Bacchus Lady de Lee Je-yong -  lors de l'édition 2017 du Festival - grâce à une adhérente de l'AAFC qui était présente.

Aperçus coréens : retour sur l'édition 2017 du festival du film de Belfort

Deux films coréens 2016 :

Jug-Yeo-Ju-Neun Yeoja The Bacchus lady de Lee Je-yong

et Madame B, histoire d’une Nord-Coréenne de Jero Yun

ou les Occidentaux à la découverte des pays dits du « Sud ».

Le cinéma, s’il est un magnifique vecteur d’exploration, facilite, ici, les passages entre l’Occident convoité et la détresse surtout matérielle du reste du monde (ou presque) face aux richesses de conforts acquises avec la première révolution industrielle.

Ce qu’il y a d’intéressant et surprenant dans ces films est l’attachement passionné des réalisateurs à une autre réalité coréenne « absurde ».

Dépassant largement le type documentaire dans lesquels ces deux films devraient être placés, leur objet dramatique est traité dans l’un et l’autre films avec légèreté voire tendresse et humour, avec une note esthétique supplémentaire pour le réalisateur de Madame B.

Madame B mâchant son chewing-gum est signée, elle n’a peur de rien…

La volatilité de l’insécurité qui tient lieu de scénario en la personne de Madame B. décoiffe. Sa vitalité contre la misère, qu’elle a imposée au réalisateur Jero Yun, crève l’écran, balayant tous les comportements ancrés avec les sociétés traditionnelles depuis des millénaires. Comme la végétation qui reprend ses droits, perçant murs et sols bétonnés, Madame B gagnera comme The Bacchus lady triomphant des « morts » avec tendresse pour l’une mais surtout détermination pour Madame B. Deux destins de femmes exceptionnelles, malgré tout.

Jug-Yeo-Ju-Neun Yeoja The Bacchus lady de Lee Je-yong

Interprètes : Youn Yuh-jung, Chon Moo-song, Yoon Kye-sang, An A-zu, Choi Hyun-jun

Productions : FAKAI Korean Academy of Film Arts Moonkle Pictures ACS Distribution
- DCP, Couleur, 110 mn, v.o. coréen, tagalog et anglais s.t.f.

 

 

Festival de Berlin 2016

So-young, 65 ans, est contrainte de gagner sa vie en se prostituant mais pas seulement. Elle est une « dame Bacchus », qui approche les clients avec une bouteille de Bacchus, boisson énergisante populaire coréenne, et l'expression « voulez-vous un verre ? ». Une aventure humaine à Séoul.

Madame B, histoire d’une Nord-Coreenne
de Jero Yun

Programmation ACID
Cannes 2016

France, Corée du Sud - 2016 - 1h11 min -
Sortie : 22 février 2017

Sélections et prix :
* Festival International de Moscou - Meilleur Documentaire
* Festival de Zurich- Meilleur Documentaire
* Festival de Jeonju, Corée
* Les Rendez-vous de l'Histoire, Blois
* Les rencontres du cinéma documentaire, Montreuil

* Doc Corsica, Ajaccio
* Les escales documentaires, La Rochelle
* Entrevues Belfort
* RIDM, Montréal

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17 juillet 2016 7 17 /07 /juillet /2016 18:37

Le 16 juillet 2016, le comité régional Bourgogne de l'Association d'amitié franco-coréenne (AAFC) a tenu son assemblée générale au café "Les Trois Coups" à Dijon. A cette occasion, il est devenu le comité régional Bourgogne-Franche-Comté, témoignant de la volonté du nouveau comité régional d'étendre désormais ses activités à l'échelle de l'ensemble de la toute jeune région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Après huit années d'existence, le comité régional Bourgogne de l'AAFC peut s'enorgueillir d'un solide bilan pour promouvoir la coopération et la paix avec la Corée - toute la Corée. Ce bilan est marqué notamment par la visite en Côte d'Or, du 10 au 12 février 2012, d'une délégation de l'ambassade de la RPD de Corée en France, conduite par S.E. Yun Yong-il, ambassadeur, et l'organisation d'une seconde visite en Côte d'Or, les 27 et 28 septembre 2012, d'une autre délégation nord-coréenne également conduite par S.E. Yun Yong-il. L'AAFC-Bourgogne s'est aussi signalée par la tenue de conférences ou encore ses activités de coopération : le comité régional de l'AAFC en Bourgogne a ainsi participé, entre autres, à la sélection de semences d'espèces florales et arboricoles par le Muséum d'histoire naturelle de Paris, tout en joignant elle-même des semences et de la documentation.

Mais l'heure était venue de tenir compte de la délimitation des nouvelles circonscriptions régionales : c'est ainsi que, le 16 juillet 2016, les adhérents de l'AAFC-Bourgogne, réunis en assemblée générale et auxquels s'étaient joints pour la première fois les adhérents de l'AAFC en Franche-Comté, ont décidé de la création d'un nouveau comité régional Bourgogne-Franche-Comté.


L'ultime rapport d'activité et d'orientation de l'AAFC Bourgogne a été adopté à l'unanimité, et le bureau du comité régional renouvelé - avant une poursuite des discussions lors d'un dîner dans l'épicerie coréenne qui a ouvert ses portes à Dijon en janvier 2016.

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18 juin 2016 6 18 /06 /juin /2016 23:29

Le 18 juin 2016, le bureau du comité régional Bourgogne de l'Association d'amitié franco-coréenne (AAFC) a fixé au samedi 16 juillet 2016 à 19 heures son assemblée générale ordinaire, au café "Les Trois coups" (10 rue Condorcet à Dijon). Une réunion qui sera toutefois exceptionnelle, puisqu'ouverte aux adhérents de l'AAFC en Franche-Comté afin de proposer la création d'un nouveau comité régional Bourgogne - Franche-Comté.

Après huit années d'activités l'AAFC-Bourgogne fait peau neuve : lors de l'assemblée générale du 16 juillet 2016 il sera proposé d'élargir les activités du comité régional Bourgogne à l'ensemble de la nouvelle région administrative Bourgogne - Franche-Comté, non pas tant pour tenir compte de la nouvelle carte administrative qu'afin d'acter le renforcement des effectifs militants de l'AAFC dans l'ancienne Franche-Comté, et de répondre au besoin de mieux coordonner les initiatives à l'échelle de l'ensemble de la Bourgogne et de la Franche-Comté.

L'ordre du jour de l'assemblée générale 2016 comportera la discussion et l'adoption du rapport d'activité 2015-2016 du comité Bourgogne, la création d'un comité régional Bourgogne - Franche-Comté et l'élection du bureau du nouveau comité.

Bourguignons et Franc-Comtois intéressés par la Corée et désireux de s'engager dans le renforcement des relations avec (toute) la Corée sont par ailleurs conviés à venir discuter avec les membres de l'AAFC qui se réuniront à Dijon le 16 juillet prochain.

 

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8 mai 2016 7 08 /05 /mai /2016 15:10

Créé le 27 avril 2008 à l'issue de son assemblée générale constitutive qui s'est tenue à Dijon, le comité régional de l'Association d'amitié franco-coréenne (AAFC) en Bourgogne a regroupé depuis cette date les adhérents de l'AAFC dans les quatre départements de la région administrative Bourgogne : la Côte d'Or, la Nièvre, la Saône-et-Loire et l'Yonne. L'AAFC avait cependant une histoire plus ancienne en Bourgogne : Liliane Sevenier avait été élue, au sein du bureau national de l'AAFC, déléguée régionale pour la Bourgogne, lors de l'assemblée générale de l'AAFC de 2004. Après avoir fait partie du nouveau Comité régional, et en avoir soutenu les initiatives, Liliane Sevenier avait dû s'éloigner de la Bourgogne, et des activités de l'AAFC-Bourgogne, pour des raisons professionnelles. Aujourd'hui que les deux régions Bourgogne et Franche-Comté ont fusionné, l'AAFC-Bourgogne proposera à ses adhérents, lors de son prochaine assemblée générale, de constituer un comité régional Bourgogne - Franche-Comté.
 

Les membres de l'AAFC présents en Franche-Comté seront ainsi conviés à la prochaine assemblée générale du comité régional Bourgogne de l'AAFC, dont le bureau de l'AAFC-Bourgogne fixera la date et le lieu, conformément à l'article 15 des statuts de l'AAFC.

Si les adhérents acceptent le principe de création du nouveau Comité régional, celui-ci aura ainsi vocation à coordonner les initiatives prises sur l'ensemble de la région Bourgogne-Franche Comté, et à rendre compte de l'actualité coréenne non plus seulement en Bourgogne, mais également en Franche-Comté, ainsi que de l'actualité bourguignonne et franc-comtoise en Corée. Le blog de l'AAFC-Bourgogne - et notamment ses pages - seront ainsi progressivement mises à jour.

Compte tenu de la taille des nouvelles régions administratives françaises, des comités locaux peuvent toujours s'organiser sur un périmètre plus restreint. Pour leurs ressources et leur fonctionnement, les comités locaux sont indépendants des comités régionaux du périmètre dont ils relèvent, ses adhérents étant toutefois membres de droit du comité régional de la région où ils habitent.

 

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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 23:19
Le comité régional Bourgogne de l'AAFC vous adresse ses meilleurs voeux pour 2016
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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 23:23

Réunis le 28 mars 2015 au café "Les Trois Coups" pour leur huitième assemblée générale annuelle depuis le 27 avril 2008, les membres du comité régional Bourgogne de l'Association d'amitié franco-coréenne (AAFC) ont affiché haut et fort leurs ambitions, alors que la cause de la paix, de la démocratie et de la réunification en Corée apparaissent plus que jamais d'une brûlante actualité.

La première des actions est de faire connaître la Corée, toute la Corée (Nord, Sud et diaspora), au public bourguignon : à cet égard, l'AAFC-Bourgogne peut s'enorgueillir de disposer, avec son blog, du seul média bourguignon spécialisé sur la Corée publiant régulièrement des articles.

Comme l'a souligné le rapport d'orientation et d'activité adopté à l'unanimité (http://www.aafc-bourgogne.org/rapport-d-activite-et-d-orientation-2015.html), l'année 2014-2015 a été marquée par la participation le 3 février 2015 de Benoît Quennedey, président du comité régional Bourgogne de l'AAFC, à une conférence organisée par l'Association des passionnés de l'écriture, du livre et de la culture (Apelle), sur la société et la culture coréenne vue par les Occidentaux, à laquelle ont participé plus de 20 personnes, dont plusieurs membres de l'AAFC.

Le 3 août 2014, le bureau de l'AAFC-Bourgogne a publié une déclaration appelant la Corée du Sud à cesser de livrer des armes à Israël, relayant Amnesty Corée.

Les actions de solidarité et de coopération, tout particulièrement avec les populations coréennes de la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord), ont à nouveau occupé une place importante, avec la participation du comité régional Bourgogne de l'AAFC à la campagne de dons nationale de l'AAFC pour l'achat d'engrais, ainsi que par la remise de livres d'architecture ont par ailleurs été remis par l'AAFC-Bourgogne à l'Université d'architecture et des matériaux de construction de Pyongyang. Enfin, un membre de l'AAFC-Bourgogne a fait partie de la délégation de l'AAFC qui a visité la RPD de Corée du 12 au 21 août 2014.

Pour l'année 2015-2016, les participants présents ont décidé d'organiser un événement sur la Corée avec la participation de spécialistes, en liaison étroite avec les universités et grandes écoles présentes à Dijon.

Enfin, le bureau de l'AAFC-Bourgogne a été renouvelé : Benoît Quennedey a été réélu président du comité régional et Brigitte Pioche trésorière, tandis que Florence Bardon est devenue la nouvelle secrétaire de l'AAFC-Bourgogne.

Le nouveau bureau de l'AAFC-Bourgogne : de gauche à droite, Brigitte Pioche, Benoît Quennedey et Florence Bardon

Le nouveau bureau de l'AAFC-Bourgogne : de gauche à droite, Brigitte Pioche, Benoît Quennedey et Florence Bardon

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 23:36

Réuni le 8 mars 2015, le bureau du comité régional Bourgogne de l'Association d'amitié franco-coréenne (AAFC) a fixé au samedi 28 mars 2015, à 19h au café "Les trois coups" (10 rue Condorcet à Dijon), la tenue de son assemblée générale annuelle.

Outre les membres de l'AAFC en Bourgogne, les autres personnes intéressées par le développement des relations entre la Corée et la Bourgogne et qui désireraient assister à cette réunion sans être membres de l'association, sont invitées à contacter l'AAFC-Bourgogne pour pouvoir être présentes.

L'assemblée générale sera l'occasion de faire connaître les actions récentes de l'association et de discuter de ses projets futurs, alors qu'elle est la seule association présente en Bourgogne à mener des projets de coopération avec l'ensemble de la Corée, Nord comme Sud. Conformément à ses statuts, l'AAFC-Bourgogne, créée en 2008 à Dijon, vise à faire connaître les réalités économiques, sociales, culturelles et politiques de la Corée, en militant pour le développement des échanges bilatéraux, la paix et la réunification dans la péninsule.    

L'assemblée générale procèdera au renouvellement des instances du comité régional. Bourgogne de l'AAFC. 

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 22:37

Le 3 février 2015, Benoît Quennedey, président du comité régional Bourgogne de l'Association d'amitié franco-coréenne (AAFC), a donné une conférence à l'hôtel Ibis Arquebuse de Dijon sur la société et ­culture de la Corée vues par les Occidentaux, à l'invitation de l’Association des passionnés de l’écriture, du livre et de la lecture (L'Apelle), présidée par Mme Françoise Collin, à l'initiative notamment d'une adhérente du comité régional Bourgogne de l'AAFC. La conversation, très riche, s'est poursuivie autour du cocktail de L'Apelle puis d'un dîner. Nous publions ci-après un résumé de son intervention.
  

    benoit-quennedey-a-presente-son-ouvrage-l-economie-de-la-co.jpg

Quelques éléments de repère historiques, géographiques et culturels : les spécificités de la Corée en Asie du Nord-Est

Située à l'extrémité du continent eurasiatique, bordée au Nord par la Chine et la Russie, montagneuse et dotée d'un climat continental, la péninsule coréenne couvre 223 000 km2 - soit moins de la moitié de la superficie de la France -  mais est très densément peuplée, abritant aujourd'hui 75 millions d'habitants, dont les deux tiers dans les riches plaines fertiles du Sud, et un tiers au Nord.

Selon la légende, la Corée a été fondée par Tangun, le 3 octobre de l'an 2333 avant notre ère. Fils du dieu du ciel Hwanin, Hwanung régnait sur l'Etat de Shinshi. Un tigre et un ours prièrent Hwanung de leur donner forme humaine. Ce dernier les mit à l'épreuve de rester dans une grotte, hors de la lumière, pendant 100 jours, en ne se nourrissant que de vingt gousses d'ail et d'un bouquet d'armoise. Si le tigre abandonna au bout de 20 jours, l'ours surmonta l'épreuve et devint une femme qui épousa Hwanung : de leur union naquit Tangun. Cette légende des origines a imprégné le vieux fonds chamaniste de la Corée, toujours présent (les montagnes sont sacrées, d'abord le Mont Paektu, point culminant à la frontière sino-coréenne, où serait née la Corée), avant l'arrivée du bouddhisme et du confucianisme au quatrième siècle de notre ère. Introduit au dix-neuvième siècle via la Chine, le christianisme est aujourd'hui très présent, étant devenu la religion d'un tiers des Coréens - faisant ainsi de la Corée du Sud le pays le plus christianisé d'Asie après les Philippines.

Historiquement, la Corée a connu très tôt une forme étatique - dès l'époque du Koguryo, il y a plus de 2000 ans, une unité nationale étant réalisée dès le septième siècle de notre ère, sous les dynasties Silla (668-918), Koryo (918-1392) et Choseon (1392-1910). C'est une souverain de la dynastie Choseon qui, au quinzième siècle, a doté la Corée d'un alphabet qui lui est propre. Les Coréens sont également à l'origine de plusieurs inventions majeures, comme l'imprimerie à caractères mobiles.

Longtemps dans une relation de suzerain à vassal avec la Chine, la Corée, soumise aux invasions étrangères doit céder face au Japon : l'annexion pure et simple de la Corée par l'empire nippon entre 1910 et 1945 entraîne un mouvement de résistance. La capitulation japonaise et la libération en 1945 ne sont cependant pas synonymes de restauration de l'unité nationale, la délimitation entre les zones américaine et soviétique devenant une frontière, le long du 38e parallèle, de part et d'autre de laquelle se mettent en place deux Etats en 1948 : la République de Corée (au Sud), puis la République populaire démocratique de Corée (au Nord), dirigée par un ancien résistant à l'occupation japonaise, le Président Kim Il-sung. La guerre de Corée, entre 1950 et 1953, cause près de 3 millions de morts et consacre la division, avec l'intervention de troupes étrangères (des Nations Unies sous commandement américain au Sud, chinoises au Nord).

Choisissant une forme d'économie libérale, dirigée par le très autoritaire Syngman Rhee jusqu'à la révolution de 1960, la Corée du Sud connaît une brève expérience démocratique, jusqu'au coup d'Etat militaire de 1961 qui consacre le général Park Chung-hee comme le nouvel homme fort, jusqu'à son assassinat par son chef des services de renseignement en 1979. Trois militaires se succèdent au pouvoir, avec les généraux Chun Doo-hwan (jusqu'en 1988) et Roh Tae-woo (1988-1993). La résistance démocratique, fortement impulsée par les mouvements étudiants, permet en 1987 le rétablissement de l'élection du Président de la République au suffrage universel direct : à un civil, Kim Young-sam (1993-1998) succède le premier président issu des rangs de l'opposition, Kim Dae-jung (1998-2003). Un autre démocrate, Roh Moo-hyun, dirige le pays entre 2003 et 2008. Les conservateurs sont ensuite revenus au pouvoir, avec Lee Myung-bak (2008-2013) et Mme Park Geun-hye, fille du général Park Chung-hee, depuis 2013. Membre du G20, ayant les Jeux olympiques en 1988 et co-organisé la Coupe du monde de football en 2002 où elle a accédé en demi-finales de la compétition, la Corée du Sud a réussi l'exploit de rejoindre le niveau de vie des pays occidentaux, alors qu'il était encore comparable à celui du Cameroun en 1970.

Au Nord, où s'est mis en place un régime de démocratie populaire proche de l'URSS et de la Chine populaire, le pouvoir du Président Kim Il-sung a été transmis à son fils, Kim Jong-il (1994-2011) puis à son petit-fils, Kim Jong-un (depuis 2011). Enregistrant des taux de croissance très élevés, vue alors comme un des tigres économiques les plus dynamiques d'Asie, le Nord, plus industrialisé et mieux doté en ressources naturelles que le Sud, reste plus prospère que ce dernier jusqu'au milieu des années 1970. En 1966, sa victoire contre l'Italie à la Coupe du monde de football, sport très populaire dans les deux parties de la péninsule, en fait le premier pays asiatique à accéder en phase finale de la compétition. Puis la Corée du Nord connaît une grave pénurie alimentaire dans les années 1990, suite à la disparition de l'Union soviétique et des démocraties populaires d'Europe de l'Est et de catastrophes climatiques à répétition. Relativement isolé sur la scène international, il se dote de l'arme nucléaire et développe un programme balistique pour assurer son autodéfense, ce qui entraîne la mise en oeuvre d'un sévère régime de sanctions internationales à l'initiative des Etats-Unis et de leurs alliés.

Ce rappel du panorama historique permet d'identifier quelques traits culturels propres à la Corée : le culte des fondateurs y est profondément ancré et s'appuie sur le respect fondamental de la famille - comme au Japon du reste, où l'empereur n'a pas été déposé en 1945, et à l'image de la Chine, où la figure du Président Mao reste très présente. Alors que la Corée reste un pays divisé en deux Etats, chacun de ses dirigeants suprêmes, au Nord comme au Sud, est aujourd'hui l'enfant d'un ancien dirigeant. De leur histoire partagée les Coréens tirent des combats communs, malgré les oppositions politiques, notamment en ce qui concerne les contentieux territoriaux avec le Japon ou la demande de reconnaissance des crimes commis par l'armée japonaise à l'encontre des anciennes "femmes de réconfort", esclaves sexuelles de l'armée impériale nippone pendant la Seconde guerre mondiale. Les Coréens possèdent ainsi une histoire, une langue et une culture propres, prenant appui sur une unité nationale ancienne, qui les distingue fondamentalement des Japonais et des Chinois.

Une société empreinte de confucianisme

Sans être une religion, le confucianisme se caractère par un ensemble de traits culturels toujours très présents, tant au Nord qu'au Sud de la péninsule.

Cinq relations fondamentales caractérisent l'homme confucéen : le respect du sujet pour le souverain, le respect de la femme pour le mari, celui des enfants pour les parents, le respect du cadet pour l'aîné et la loyauté entre amis. Dans une société aussi hiérarchisée, le christianisme a été perçu comme une religion égalitariste, et à ses origines très fortement combattu par la monarchie coréenne.

Avec le Japon, la Corée est le pays le plus confucéen d'Asie - et malgré des différences historiques anciennes les deux pays présentent des traits communs. Le peuplement de l'archipel nippon est vraisemblablement venu de la Corée, et les grammaires des deux langues sont proches - en particulier, les terminaisons qui expriment les positionnements de chaque individu (niveaux de langue très poli, poli et ordinaire, basés avant tout sur l'âge de chaque interlocuteur).

Les cinq relations fondamentales conduisent ce que l'individu s'inscrive dans un ensemble de relations interpersonnelles, avec des liens professionnels, de voisinage et de famille au sens large. L'individu n'existe que comme membre de diverses communautés, le primat du collectif étant très étranger à notre tradition judéo-chrétienne : ainsi, si par exemple le rejet de la peine de mort peut s'appuyer, en Occident, sur le principe de rachat pour tout individu, en Corée il est plus volontiers considéré qu'une personne dangereuse pour le groupe doit disparaître, pour ne pas mettre en danger le groupe lui-même.  Il résulte également de l'insertion de l'individu dans un réseau de relations sociales, familiales, universitaires, professionnelles et géographiques, un poids important du régionalisme. Ainsi, la région du Cheolla, au Sud-Ouest, tenue à l'écart de l'industrialisation sud-coréenne, est devenue - et demeure - le foyer des partis de sensibilité démocrate.

Dans la société coréenne, chacun est à sa place. Dans une conversation ou une réunion, c'est le plus âgé qui lance et dirige la discussion. Ce trait s'entend également des relations intercoréennes : lors du premier sommet intercoréen, en juin 2000, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-il a exprimé de la déférence vis-à-vis du président sud-coréen Kim Dae-jung, plus âgé que lui.

Une des idées les plus répandues sur l'Asie en général, et la Corée en particulier, est l'importance de ne pas faire perdre la face à son interlocuteur. Les opinions des Asiatiques seraient de surcroît difficiles à discerner, le   faisant apparaître comme mystérieux et énigmatique. De fait, placer son interlocuteur dans l'embarras est perçu comme gravement inconvenant. Mais les sentiments des Coréens sont aisément perceptibles pour qui sait observer, même s'ils ne s'exprimeront pas nécessairement de la même manière que pour un Occidental et viseront à éviter les situations de conflit. La recherche du consensus, le souci d'éviter de faire étalage de ses divisions (notamment lors des négociations, qu'elles soient politiques ou commerciales) et le respect du chef de délégation, qui dispose d'une autorité naturelle, sont des traits bien plus profondément ancrés dans la mentalité coréenne que dans celle occidentale.

Plusieurs comportements sont attendus des Coréens lors de rencontres : l'inclination du buste (attention, on ne claque pas la bise, surtout à une femme !), d'autant plus marquée que son interlocuteur est plus âgé et plus puissant ; l'échange de cartes de visite, pour pouvoir se situer ; des questions récurrentes sur l'âge (il faut bien pouvoir se situer !) et la situation familiale - le célibat étant encore vu comme une anomalie, et la personne non mariée étant considérée comme toujours un enfant. Enfin, le plus jeune sert à boire au plus âgé, en tenant son bras ou en défaut en approchant son autre bras du buste, en signe d'humilité. Le plus jeune détournera la tête lorsqu'il videra son verre, évitant de dévisager l'aîné.

Pays le plus connecté à Internet au monde (au Sud, mais la passion de l'informatique et des nouvelles technologies est un trait commun des Nord-Coréens et des Sud-Coréens), la Corée est enfin une société qui accorde une importance très forte à l'éducation. En Corée du Sud, il n'est pas rare que les dépenses d'éducation représentent jusqu'à 10 % des dépenses du ménage. Dans des sociétés qui valorisent la réussite de l'enfant, la diminution du taux de natalité expose toutefois fortement la Corée du Sud à un grand risque de vieillissement démographique, puisqu'on ne compte plus que 1,2 enfant par femme en moyenne.

De quelques lieux communs sur les deux Corée

Tout d'abord, il est courant d'entendre dire que les deux Corée, depuis leur division il y a plus de deux générations, ne se comprendraient plus et ne partageraient plus grand chose de commun. Pourtant, la présence des mêmes traits culturels saute aux yeux des étrangers - les traits typiquement coréens décrits plus haut étant toutefois peut-être encore plus marqués au Nord, où les interactions avec les étrangers sont moins nombreuses. Le Sud marque, il est vrai, un intérêt appuyé pour l'Occident : les étudiants sud-coréens à l'étranger constituent la troisième plus importante communauté étudiante en dehors des frontières du pays, après la Chine et l'Inde, bien plus peuplées. La maîtrise de l'anglais est un facteur de réussite sociale et d'ouverture internationale. Il en résulte une certaine occidentalisation des manières en Corée du Sud, ainsi qu'une fréquence des mariages mixtes, encore vus difficilement dans la société coréenne traditionnelle, et mieux acceptés avec les populations européennes que celles des pays en développement.

Les Coréens du Nord et du Sud partagent la même histoire, la même culture et la même langue. Si le coréen du Sud comprend nombre de termes techniques anglais (au point qu'on a pu parler de konglish), les mêmes mots techniques proviennent souvent, au Nord, du russe, également une langue européenne, et sont parfois étonnamment proches, alors que les origines chinoises du lexique se retrouvent dans environ la moitié du vocabulaire coréen. Les quelques différences de prononciation, notamment à l'initiale des mots, traduisent des différences d'accent (femme se dit ainsi "nioja" au Nord et "ioja" au Sud, travail "rodong" au Nord et "nodong" au Sud), et n'entraînent aucune difficulté d'intercompréhension entre Coréens du Sud et du Nord. Certes, les différences de système politique se retrouvent toutefois dans le lexique, y compris le nom du pays : Corée se dit "Choseon" au Nord (du nom de la dernière dynastie royale) et "Hanguk" au Sud... mais "notre pays" quand les Coréens du Nord et du Sud se rencontrent entre eux.

Ce sont ces similtudes qui ont impulsé le mouvement pour la réunification, engagé depuis 1972 avec la première déclaration conjointe Nord-Sud, qui s'est accéléré après la fin de la guerre froide et l'entrée des deux Corée aux Nations Unies. L'alternance politique au Sud a favorisé un rapprochement intercoréen pendant une décennie (1998-2008), marquée par deux déclarations historiques conjointes le 15 juin 2000 et le 4 octobre 2007 lors de sommets qui se sont tenus à Pyongyang, la capitale du Nord. De chaque côté, favoriser la réunification est le discours officiel, qui s'est traduit par des courants nouveaux d'échanges économiques, culturels et humains, toutefois mis à mal après le retour au pouvoir à Séoul des conservateurs sud-coréens en 2008.

Si l'on considère à présent chacun des deux Etats coréens, la République populaire démocratique de Corée, ou Corée du Nord, est le pays de tous les clichés, de toutes les rumeurs, souvent réduite à l'idée qu'il s'agirait de "la dernière dictature stalinienne au monde". Certes, la Corée du Nord présente des traits institutionnels, politiques et économiques, qui témoignent de l'influence qu'a jouée l'URSS, mais aussi la République populaire de Chine. Toutefois, comme pour tout régime, il faut s'interroger sur sa légitimité historique : comme en Chine et au Vietnam, le nouvel Etat est issu des luttes de libération nationale, et les réformes mises en place en 1946 (nationalisation des moyens de production, égalité hommes-femmes, redistribution des terres) s'inspirent déjà des mesures mises en place par la guérilla de Kim Il-sung, dès la fin des années 1930, repliée dans les zones des provinces chinoises de Mandchourie où elle s'était libérée de l'occupation japonaise.

Si les dirigeants nord-coréens ont ensuite exprimé leur refus du "révisionnisme khrouchtchévien", ils ont surtout recherché une indépendance et un équilibre vis-à-vis de leurs deux grands voisins chinois et soviétique. Le développement d'une idéologie propre, issue du marxisme et s'en distinguant, les idées du juche, traduit, comme en Chine et au Vietnam, une composante nationale (sinon nationaliste) d'autant plus marquée dans le cas coréen que le pays reste divisé. La réunification reste la grande cause nationale. Déjouant enfin les pronostics des augures quant à son effondrement imminent après la disparition de l'URSS, la Corée du Nord a su retrouver le chemin de la croissance économique après 1999 et s'est engagé dans des réformes favorisant l'autonomie des entreprises et l'accueil des investissements étrangers.

S'agissant des Sud-Coréens, il est commun de les entendre considérés comme étant "les Américains de l'Asie". Certes, l'occupation américaine, plus marquée au Sud que celle soviétique au Nord ainsi que l'a montré l'historien américain Charles K. Armstrong, se prolonge par la présence aujourd'hui de plus de 28 000 GI's américains, traduisant la position stratégique de la péninsule coréenne, élément clé du dispositif de défense américain en Asie. Dès 1945, les Américains ont fortement encouragé la religion chrétienne (et particulièrement le protestantisme) comme vecteur d'occidentalisation, mais sans toutefois éliminer les influences antérieures, toujours présentes. Le rapport des Sud-Coréens aux Etats-Unis est empreint de fascination (la chirurgie esthétique, qui fait fureur, favorise les critères physiques tendant à ressembler aux Occidentaux, et c'est aux Etats-Unis que les familles les plus aisées envoient leurs enfants étudier, la France n'étant guère primée que pour les études artistiques et littéraires...) et de haine, alors des soldats américains ont été à l'origine de crimes - viols, meurtres - très médiatisés. Les Sud-Coréens partagent majoritairement l'idée qu'ils auraient besoin des Américains, et d'abord militairement. Il est significatif, enfin, que les premiers voyages à l'étranger des présidents sud-coréens l'aient été aux Etats-Unis.

Si les symboles de l'American way of life sont présents en Corée du Sud, les traits coréens restent bien présents : on préfère KFC (et ses ailes de poulet plus dans le goût coréen) à McDonalds ; manger épicé est un symbole de l'identité culturelle (et de l'intégration des étrangers), avec le poids du kimchi, sauce de soja à base de chou fermenté ; les desserts sucrés occidentaux ne sont pas dans les habitudes, et l'alcool de riz reste plus populaire que les vins européens... Plus fondamentalement, les habitudes culturelles restent très coréennes, notamment dans l'importance accordée à la famille. Les relations sexuelles avant le mariage sont (officiellement du moins) prohibées. La fête des ancêtres de Chuseok donne lieu à de très importantes migrations dans le pays, et la cérémonie au cours de laquelle les enfants s'inclinent devant leurs parents reste fortement ancrée dans les pratiques. Comparés aux enfants occidentaux, les enfants coréens apparaissent extrêmement disciplinés, à l'écoute de leurs parents. Car en Corée on consulte les parents et on n'abandonne pas les aînés : le principe même des maisons de retraite occidentales est vu par les Coréens comme quelque chose de foncièrement égoïste.

Si américanisation est entendue comme synonyme de dépolitisation, la Corée du Sud apparaît au contraire comme l'une des sociétés les plus engagées au monde : les mouvements sociaux et ceux qualifiés de civiques (défense de l'environnement, mouvements anti-nucléaire, anti-guerre...) sont très actifs et structurés.

Enfin, nul n'ignore désormais que la culture coréenne "pop" s'exporte, avec plus de succès aujourd'hui que pour celle d'aucun autre pays d'Asie : la "K-pop" ("K" pour "Korea", Corée en anglais) est devenue un vecteur d'identification de la Corée à l'étranger, suivant un succès qui a désormais largement dépassé ceux du Taekwon-Do (le sport de combat national) et du cinéma d'auteur sud-coréen. En matière de création culturelle, il y a bien une identité coréenne propre.

En conclusion, si la Corée du Sud est mal connue en France et que la Corée du Nord fait peur, les deux Etats coréens présentent une richesse et une originalité, combinées à un réel intérêt des Coréens pour les influences culturelles extérieures à la leur, qui justifient de chercher à connaître la culture, la politique et la société de toute la Corée au-delà des clichés éculés.


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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 23:52

En 2014, vous avez à nouveau été des milliers à lire le blog du comité régional Bourgogne de l'Association d'amitié franco-coréenne (AAFC), seul site spécialisé en Bourgogne à proposer des centaines d'articles sur les relations entre notre région et l'ensemble de la péninsule coréenne. Nous travaillons à développer des relations de coopération dans tous les domaines : solidarité, économie, culture... avec la certitude que les échanges et le dialogue mutuels sont la clé d'un monde plus juste et plus pacifique.


A tous ceux qui nous lisez, nous vous invitons également à nous rejoindre pour aider à construire, en Bourgogne et en France, la paix en Asie du Nord-Est, pour favoriser la prospérité de toute la Corée, Nord comme Sud, afin d'oeuvrer à la réunification du pays.

Nous vous invitons aussi à nous contacter pour développer des projets mutuels avec la Corée, qu'ils soient sportifs, culturels ou artistiques, organiser des conférences ou monter des événements.

L'Association d'amitié franco-coréenne en Bourgogne est votre association, à votre service, pour faire vivre une certaine idée des relations internationales, basée sur le dialogue, les échanges et la coopération.


L'AAFC-Bourgogne vous adresse ses meilleurs voeux de santé, de succès et de bonheur pour 2015.

Pour nous contacter http://www.aafc-bourgogne.org/pages/Contact-469721.html

Pour nous rejoindre http://www.aafc-bourgogne.org/pages/Adhesion-469780.html


L'AAFC-Bourgogne est, avec les comités Bretagne, Ile-de-France, Languedoc-Roussillon, Nord (Nord-Pas-de-Calais et Picardie) et Normandie, l'un des six comités régionaux ou interrégionaux statutairement constitués de l'AAFC. Les membres de l'AAFC-Bourgogne sont ipso facto membres de l'AAFC.

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 00:29

Le 2 décembre 2013, le bureau du comité régional Bourgogne de l'Association d'amitié franco-coréenne (AAFC) se réunissait et décidait de relayer un appel à dons lancé par l'Association d'amitié Corée-France (AACF), homologue de l'AAFC en République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord). Nous remercions toutes celles et tous ceux qui ont répondu à notre appel, et ont permis d'agir concrètement pour l'autosuffisance alimentaire en RPD de Corée.

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L'appel à dons pour les populations nord-coréennes a permis l'achat d'engrais auquel a procédé directement l'AACF, compte tenu de la difficulté à opérer des virements internationaux entre la France et la RPD de Corée - cette dernière étant coupée, bien malgré elle,  des circuits financiers internationaux sous l'effet des sanctions des Etats-Unis et de leurs alliés. Puis les sommes recueillies ont été remises en main propres à l'AACF lors de la visite de la délégation de l'AAFC en Corée du Nord, en août 2014. Enfin, un certificat de donation a été reçu par une autre délégation de l'AAFC, présente cette fois dans le cadre du Festival international du film de Pyongyang, lors de la visite qu'elle a effectuée en septembre.

Si la RPD de Corée a pratiquement retrouvé l'autosuffisance alimentaire l'an passé, la situation reste fragile dans un pays dont un sixième seulement des terres sont arables, et où les catastrophes naturelles à répétition - sécheresses, inondations - depuis 1990 ont entraîné, à la fin du siècle dernier, une grave pénurie alimentaire.

Les sommes recueillies au titre de l'AAFC-Bourgogne ont représenté près du tiers des sommes collectées nationalement par l'AAFC : nous sommes fiers de ce résultat, qui traduit la priorité accordée à la solidarité avec les populations nord-coréennes dans les actions menées par notre comité régional. Nous remercions chaleureusement toutes celles et tous ceux qui y contribué.

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