Comité Bourgogne-Franche-Comté
Par AAFC - Comité Bourgogne
En 2011, selon le gouvernement sud-coréen, la communauté coréenne en Iran ne s'élevait qu'à 405 personnes (non compris des diplomates et des scientifiques nord-coréens et leurs familles). Ce chiffre ne reflète toutefois pas une présence qui fut longtemps bien plus importante, liée à la présence de travailleurs sud-coréens dans le pays.
Comme dans d'autres pays du Proche et du Moyen-Orient, la présence sud-coréenne en Iran a été liée à une migration de travail, notamment dans les secteurs du BTP et de la construction navale. Les travailleurs envoyés par les conglomérats sud-coréens ont entraîné une très forte augmentation de la communauté coréenne dans le pays, de 150 personnes en 1971 à 7 400 en 1978. Entre 1977 et 1979, 300 000 travailleurs sud-coréens se seraient rendus en Iran.
La révolution iranienne de 1979 a entraîné des réactions xénophobes et s'est traduite par le départ de la quasi-totalité de la communauté coréenne, qui n'était plus constituée que de 30 personnes en 1980. Les forces militaires sud-coréennes ont organisé l'évacuation des ressortissants, qui s'est parfois opérée dans des conditions dramatiques : un accident de la route a entraîné la mort de 5 personnes tout en en blessant 20 autres. Des travailleurs sud-coréens sont ensuite progressivement revenus dans le pays : en 1985, la communauté coréenne en Iran était formée de 3 700 personnes. La guerre Iran-Irak, ainsi que le renchérissement du coût de la main d'oeuvre sud-coréenne réduisant l'intérêt économique des migrations de travailleurs, ont ensuite mis un coup d'arrêt à cette seconde phase d'augmentation de la présence coréenne en Iran.
En 2011, la communauté coréenne en Iran était formée de 405 personnes, dont 42 avaient la nationalité iranienne. Elle était constituée de diplomates sud-coréens, de cadres expatriés et de membres de couples mixtes, ainsi que d'une poignée d'étudiants internationaux (20).
L'Association des Coréens d'Iran, créée en 1970, est présidée depuis 1997 par Jo Seung-mi, dont le mari, iranien, a étudié à Séoul.
La capitale iranienne compte une école coréenne.
Sources :
Koreans in Iran have a history dating back to the 1970s, when South Korean labour migrants began flowing into the country. However, most returned home or moved on to other countries; as of 2011 ...
Site de l'école coréenne de Téhéran.
Eclipse Next 2019 - Hébergé par Overblog