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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 00:41

Réunie en session ordinaire le 9 avril 2009, l'Assemblée populaire suprême de République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) a adopté le budget 2009. En décidant d'aider les écoles des Nord-Coréens du Japon, les parlementaires s'inscrivent dans la continuité d'une politique de soutien à leurs compatriotes d'outre-mer.

Ainsi que l'a rapporté l'agence officielle KCNA de la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord), le budget 2009, adopté par l'Assemblée populaire suprême le 9 avril 2009, comporte des dispositifs d'aide aux écoles de la Chongryon, l'Association des résidents coréens du Japon : "Il est prévu également que le gouvernement envoie cette année de fortes sommes pour les fonds d'aide à l'éducation et les bourses des enfants des Coréens du Japon". 

Alors que, à la Libération, les Coréens du Japon avaient dû compter sur leurs moyens pour créer des écoles coréennes, les établissements affiliés à la Chongryon, proche de la RPDC, ont développé un large réseau, qui reste aujourd'hui encore plus développé que celui de la Mindan (proche de la Corée du Sud) : une université, 20 lycées, 56 collèges et 81 écoles primaires font partie du réseau d'enseignement de la Chongryon, fondé sur les mêmes méthodes éducatives qu'en République populaire démocratique de Corée.

Compte tenu des difficultés matérielles des Coréens du Japon, qui ne disposent toujours pas des mêmes droits civiques que les citoyens japonais, dans les années d'après-guerre, le soutien de la RPDC avait été déterminant pour développer les écoles de la Chongryon : le 8 avril 1957, plus de 121 millions de yen ont été versés par le gouvernement nord-coréen à leurs compatriotes du Japon ; à cette première dotation, se sont ajoutées des aides et des bourses pour un montant cumulé de 37, 7 milliards de yen à la date d'avril 1986, correspondant à plus de 100 versements (source : Han Duk-su, Juche Thought and Practice in the Expatriate Movement, Institute of Social Science, Korea University, Tokyo, Japan, 1991, p. 171).

En ce sens, l'aide prévue dans le budget 2009 s'inscrit dans une longue tradition de soutien mutuel entre les Coréens de RPDC et du Japon, lesquels ont aidé à leur tour leurs compatriotes de la péninsule, lors de la dure marche des années 1990.
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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 01:02

A l'instar du facteur, le maccarthysme sonne-t-il toujours deux fois ? De fait, l'administration néo-conservatrice du président George W. Bush avait organisé, à l'automne 2003, une campagne de dénigrement contre trois organisations progressistes de la communauté coréenne américaine, accusées d'être à la solde de Pyongyang.

Quand la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) faisait partie des pays de l' "Axe du mal" du président George W. Bush, il ne faisait pas bon, aux Etats-Unis, militer pour le rapprochement intercoréen quand on était Coréen Américain.

A l'automne 2003, trois organisations progressistes coréennes américaines avaient ainsi été la cible d'une campagne de dénigrement, avec l'appui de journaux américains en coréen. Leur crime ? Refuser de se joindre aux voix des néo-conservateurs dans leur croisade contre Pyongyang. L'acte d'accusation ? Avoir fait allégeance à la RPDC, malgré les démentis des accusés. La méthode fleurait bon les heures les plus noires du maccarthysme dans l'histoire américaine.

Les organisations coréennes américaines visées, toutes non gouvernementales et à but non lucratif, sont :
- Nodutdol for Korean Community Development (Nodutdol pour le Développement de la Communauté Coréenne) ;
- Korean American National Coordinating Council (KANCC, Conseil de Coordination Nationale Coréen Américain) ;
- Congress for Korean Unification (Congrès pour la réunification coréenne), dont le président, M. Park Kisik, avait choisi de démissionner de ses fonctions à la KCIA (la CIA sud-coréenne) en 1971 et de se réfugier aux Etats-Unis, avant de militer - entre autres - pour la libération de l'opposant sud-coréen Kim Dae-jung, condamné à mort par les militaires au pouvoir au Séoul, avant de devenir le premier président sud-coréen à se rendre au Nord.

Les responsables mis en cause ont fait le parallèle avec les organisations d'exilés cubains anti-castristes, actives en Floride. Par ailleurs, l'implication dans les mouvements anti-guerre, de même que contre la ratification de l'accord de libre-échange entre les Etats-Unis et la Corée du Sud, n'avait pu qu'aiguiser la volonté de certains faucons de l'administration Bush de discréditer ces opposants.

L'AAFC-Bourgogne exprime sa solidarité avec ces associations qui, à l'instar d'autres structures de la communauté coréenne aux Etats-Unis, ont d'abord un rôle d'organisation communautaire, militent pour la paix en Corée et favorisent les échanges culturels, économiques et militaires afin d'encourager la compréhension mutuelle, notamment par des voyages en RPDC. (Source : Robert F. Worth, "Man's Bridge To North Korea Is Seen as Link To Espionage", in New York Times, 5 novembre 2003, The Korean American Press)

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26 décembre 2008 5 26 /12 /décembre /2008 11:47

Quelle est la place institutionnelle de la minorité coréenne dans les instances décisionnelles du Parti communiste chinois ? Afin de répondre à cette question, l’AAFC-Bourgogne a examiné la composition des délégués du 17ème Congrès du Parti communiste chinois.

 

Si la minorité coréenne de Chine (choseonjok), forte de 2 millions de personnes, constitue la plus importante communauté coréenne en dehors de la péninsule, elle ne forme que l’une des 55 minorités nationales de la République populaire de Chine. Dans le cadre de sa spécialisation sur les Coréens d’outre-mer, l’AAFC-Bourgogne a examiné la proportion des Coréens chinois parmi les délégués du 17ème Congrès du Parti communiste chinois, qui s’est tenu en octobre 2007.

 

Comme l’a observé le quotidien conservateur sud-coréen Donga Ilbo, 8 des 2.215 délégués au 17ème Congrès du PCC étaient d’origine coréenne, soit une proportion double (0,36 %) de la part que représentent les Coréens choseonjok dans l’ensemble de la population chinoise (0,15 %). Parmi les délégués, le Donga Ilbo soulignait la présence de Jeon Cheol-su, président de la Fédération pan-chinoise du commerce et de l’industrie, Hong Yeon-hee, professeur au Centre des études du contrôle et de la direction des armements de l’Armée de Libération, et Kim Gwang-jin, chef de la police de la préfecture autonome de Yanbian.

 

Que faut-il déduire de ce niveau élevé de représentation ? Il convient tout d’abord de rappeler que les Coréens chinois ont occupé une place éminente, au sein du mouvement communiste chinois, dans la victoire contre le Guomintang et la fondation de la République populaire de Chine le 1er octobre 1949. La création de la préfecture autonome de Yanbian, dont près de la moitié des habitants sont coréens chinois, apparaît également comme une reconnaissance du rôle joué dans ces combats. Il n’est dès lors pas surprenant qu’un professeur dans un centre d’enseignement de l’armée chinoise soit d’origine coréenne et ait été choisi comme délégué au 17ème Congrès du PC chinois.

 

Par ailleurs, Pékin poursuit une politique de promotion de ses minorités, dans laquelle s’inscrit la désignation de 8 délégués coréens chinois au 17ème Congrès du PCC. Cette politique peut aussi s’interpréter comme une volonté de plus grande intégration de la minorité coréenne au sein de la nation chinoise, alors que les historiens chinois s’efforcent, depuis 1996, de rattacher le plus ancien royaume coréen, le Koguryo (37 avant JC – 668 après JC) à l’histoire de la Chine. (Source : « Eight Korean-lineage members in Chinese communist party doubles demographic proportion », in Donga Ilbo, 13 octobre 2007, cité par Claude Helper, Corée : réunification. Mission impossible ?, L’Harmattan, 2008, p. 335)

Autres articles sur les Coréens de Chine :
- Cho Nam-gi, une figure politique et militaire des Coréens en Chine
-
Ju Deok-hae, une figure éminente des Coréens de Chine
- Les Coréens de Chine

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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 17:36

Coréen d'Allemagne, Yun I-sang était l'un des plus célèbres compositeurs du pays du Matin calme. Victime du régime militaire sud-coréen qui l'a enlevé, torturé et condamné à la prison à vie, il s'est également affirmé comme l'un des plus fervents partisans de la réunification de la Corée.  

Né le 17 septembre 1917 à Chungmu (l'actuelle Tongyeong, dans le sud de la Corée), Yun I-sang, fils du poète Yun Ki-hyon, a commencé à écrire de la musique à l'âge de 14 ans, avant d'entreprendre des études de musique en 1933, à Osaka puis à Tokyo, pendant l'occupation japonaise de la Corée. Dès le déclenchement de la Seconde guerre mondiale, il rejoint les rangs de la résistance en Corée, où il est capturé et emprisonné par les Japonais en 1943.

Après la Libération de la Corée en 1945, il se consacre à des actions sociales, en créant un orphelinat pour les enfants ayant perdu leurs parents pendant la guerre, tout en enseignant la musique à Tongyeong et Pusan. Il poursuit parallèlement sa carrière et sa formation musicales après la fin de la guerre de Corée en 1953, en recevant notamment le prix culturel de la Ville de Séoul en 1955. A Paris et à Berlin-Ouest, il a étudié la musique contemporaine sous la direction de Pierre Recel, Boris Blacher, Josef Rufer et Reinhard Schwarz-Schilling. Il a commencé sa carrière en Europe avec les premières de ses Cinq pièces pour piano et Musique pour sept instruments. Yun I-sang a opéré une synthèse des traditions classiques musicales européennes et est-asiatiques. Les premières de son oratorio Om mani padme hum en 1965 et de Réak en 1966 lui ont valu une renommée internationale.

S'étant rendu en République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) en 1963 puis plusieurs fois après 1979, il a été l'avocat inlassable d'un concert pour la réunification où joueraient des musiciens des deux Corée : un tel concert a finalement eu lieu en 1990, après l'approfondissement du dialogue intercoréen à partir de la fin de l'année 1988.

Etabli à Berlin-ouest à partir de 1964 (il acquerra la nationalité allemande en 1971), il est enlevé par la police secrète sud-coréenne du régime militaire, la KCIA, le 17 juin 1967, avec sa femme I Soo-ja et de nombreux étudiants coréens d'Allemagne résidant également à Berlin-ouest. Emmené à Séoul, il y est torturé et condamné à la prison à vie sous le chef d'accusation d'espionnage. Un mouvement international s'engage alors pour sa libération, sous la direction d'Igor Stravinsky et de Herbert von Karajan. La pétition au gouvernement sud-coréen pour la libération de Yun I-sang réunit les signatures de quelque deux cents artistes, dont Luigi Dallapiccola, Hans Werner Henze, Heinz Holliger, Mauricio Kagel, Josef Keilbert, Otto Klemperer, György Ligeti, Arne Mellnas, Per Nørgård et Karlheinz Stockhausen. Libéré en 1969, Yun I-sang retourne à Berlin-ouest et ne poura jamais revenir en Corée du Sud, même après la libéralisation politique à partir de 1987. De fait, la loi de sécurité nationale, punissant tout contact non autorisé entre Nord et Sud-Coréens, reste toujours en vigueur à Séoul. 

Victime du régime militaire sud-coréen, Yun I-sang a plaidé de manière constante pour la démocratisation de la Corée du Sud et la réunification de la péninsule coréenne, notamment lors de conférences au Japon et aux Etats-Unis.

Professeur de composition à la Hochschule der Künste à Berlin-ouest de 1970 à 1985, Yun I-sang a donné son nom à l'Institut Yun I-sang, qui a ouvert ses portes à Pyongyang en 1984. Après sa mort le 3 novembre 1995, la Société Yun I-sang a été fondée à Berlin en 1996. (Source : wikipédia, d'après la biographie officielle de Yun I-sang publiée par Boosey and Hawkes)

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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 01:26

Parmi les Coréens d'outre-mer, peu ont eu la chance de pouvoir contribuer au rapprochement intercoréen, tout en façonnant le futur visage de la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord). C'est pourtant le destin peu ordinaire de Min Sung-jin, architecte coréen américain ayant travaillé dans les monts Kumgang.

Min Sung-jin, connu aux Etats-Unis sous le nom de Ken Min, est diplômé d'Harvard et membre de l'Institut des architectes américains. En mai 2008, l'ensemble de loisirs et le golf Ananti, dans les monts Kumgang, en Corée du Nord, est non seulement un symbole de la coopération intercoréenne - puisque les monts Kumgang, gérés par l'entreprise sud-coréenne Hyundai Asan, ont accueilli près de 2 millions de visiteurs sud-coréens en dix ans - mais aussi une incontestable réussite architecturale.

L'oeuvre de Min Sung-jin en RPD de Corée constitue le plus vaste ensemble en bois du pays, dont les jeux de lumière s'inscrivent en étroite harmonie avec le paysage. Par un effet de contraste, la hauteur limitée des bâtiments met en valeur les monts Kumgang aux alentours, dans l'un des projets respectueux de l'environnement les plus audacieux jamais construits en Corée - en stricte opposition avec les gratte-ciel en verre et en béton de Séoul.

L'apport ne concerne pas seulement la coopération économique intercoréenne : l'oeuvre de Ming Sung-jin dessine les contours que pourrait prendre l'architecture future de la péninsule enfin réunifiée. (Source, y compris photo : Digital Chosunilbo)
 

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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 00:34

En octobre 2008, la Commission électorale nationale de la République de Corée (du Sud) a adressé un avis officiel à l'Assemblée nationale, afin d'autoriser les Sud-Coréens vivant à l'étranger à exercer leur droit de vote. Une position en adéquation avec celle rendue par la Cour constitutionnelle en juin 2007, et qui mettrait fin à une carence démocratique de la Corée du Sud, héritée de feu le régime militaire.

C'était à l'époque du régime militaire autoritaire de Park Chung-hee. Les autorités sud-coréennes avaient alors décidé de limiter le droit de vote aux seuls Coréens vivant dans le sud de la péninsule. La motivation était politique : priver les millions de Coréens d'outre-mer, réputés plus favorables à l'opposition, de pouvoir faire basculer une élection au détriment du général Park.

Trente ans plus tard, la loi électorale est restée inchangée en ce domaine, alors que 3 millions de Coréens outre-mer qui auraient aujourd'hui la citoyenneté sud-coréenne sont privés de leur droit de vote. En juin 2007, la Cour constitutionnelle a pourtant jugé une telle discrimination contraire à la loi fondamentale, suscitant l'espoirs des Coréens d'outre-mer de voir enfin réparer un déni de démocratie (cf. photo ci-joint ; des citoyens coréens au Japon fêtant, le 29 juin 2007, la décision de la Cour constitutionnelle, source Hankyoreh Ilbo). Mais la majorité centriste du président Roh Moo-hyun, qui devait d'ailleurs perdre le pouvoir avec l'élection du conservateur Lee Myung-bak au scrutin présidentiel de décembre 2007, fut incapable de mettre en oeuvre la décision de la Cour constitutionnelle qui, selon cette dernière, aurait pourtant dû être modifiée avant la fin de l'année 2007.

Un avis officiel rendu, en octobre 2008, par la Commission électorale nationale à l'Assemblée nationale sud-coréenne vient de préciser les modalités d'application de la Constitution pour l'application du droit de vote à tous les Coréens, qu'ils vivent ou non en Corée. Le vote pourrait s'exercer dans les représentations dipomatiques à l'étranger, ou par voie électronique. Il concernerait les seules élections nationales, à l'exclusion des élections locales et des élections législatives partielles. Il s'appliquerait également aux quelque 10.000 marins embarqués outre-mer. Par ailleurs, la Commission électorale nationale a estimé que devraient pouvoir voter aux élections locales les personnes ethniquement coréennes mais de nationalité étrangère, et les étrangers conjoints de Coréen(ne)s vivant en Corée.

Il reste maintenant à savoir si le Parlement, majoritairement conservateur et donc défavorisé electoralement par une telle mesure, appliquera enfin la constitution sud-coréenne, alors que la République populaire démocratique de Corée (RPD de Corée, Corée du Nord) a une législation plus avancée : si les citoyens nord-coréens vivant à l'étranger n'ont pas non plus le droit de vote, la plus forte minorité nord-coréenne à l'étranger, qui réside
au Japon, dispose d'une représentation spécifique à l'Assemblée populaire suprême de la RPD de Corée. (Sources : AAFC, Hankyoreh)

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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 23:31

Dans le cadre de ses activités d'études et de recherche sur les Coréens d'outre-mer, l'AAFC-Bourgogne souhaite mettre en lumière la création de centres privés dédiés à la question des Coréens vivant en dehors de la péninsule. Le Centre pancoréen des Coréens d'outre-mer (nom anglais : Overseas Pan-Korean Center, OPKC), situé aux Etats-Unis, en offre une illustration.

Créé en 1998 à Washington D.C., le Centre pancoréen des Coréens d'outre-mer (nom anglais : Overseas Pan-Korean Center, OPKC) est une organisation à but non lucratif, indépendante des pouvoirs publics et des églises coréennes, ayant pour but de promouvoir l'éducation et les programmes culturels à destination de la communauté coréenne d'outre-mer. Des installations comme un auditorium, un centre artistique, des salles de classe ou une ferme, participent à l'atteinte de cet objectif.

L'OPKC organise régulièrement des formations pour un public étudiant, notamment l'été, ainsi que des cycles de conférences : par exemple, la confrontation des cultures américaine et coréenne parmi les 2 millions de Coréens Américains a constitué un des thèmes majeurs d'étude en 2003.

Le comité Bourgogne de l'AAFC relève l'originalité du positionnement institutionnel d'un centre privé comme l'OPKC, alors que le gouvernement sud-coréen est généralement très présent dans la diffusion de la culture coréenne à l'étranger, et que les églises coréennes jouent souvent un rôle majeur de structuration des communautés coréennes à l'étranger, en particulier en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Europe. La création de l'OPKC atteste de la vitalité des organisations coréennes non gouvernementales hors de la péninsule coréenne, tout en témoignant de l'ascension sociale des Américains Coréens, aptes à utiliser le cadre juridique outre-atlantique des fondations. (Source : site de l'OPKC)

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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 00:56

Pour la deuxième année consécutive, le 2 octobre a été célébré, en 2008, comme la journée des Coréens de l'étranger. Une initiative du gouvernement de la République de Corée (du Sud) afin de mieux défendre les droits des millions de Coréens qui vivent en dehors de la péninsule coréenne.

Créée en 2007 à l'initiative du gouvernement sud-coréen, la journée des Coréens de l'étranger a été célébrée pour la deuxième fois, le mardi 2 octobre 2008. Des manifestations culturelles se poursuivent jusqu'au samedi 4 octobre.

Alors que la diaspora coréenne, forte d'au moins 5 millions de membres, est l'une des plus importantes au monde, la journée des Coréens de l'étranger vise à développer les droits et à unir les Coréens qui vivent, de manière permanente ou temporaire, en dehors de leur pays.

Plus de 500 représentants des ressortissants coréens à l'étranger se sont réunis à Séoul le jeudi 2 octobre 2008, tandis que les initiatives visant à établir un réseau des expatriés coréens ont été récompensées.

L'AAFC souligne que des progrès doivent toutefois encore être accomplis, en Corée du Sud même, pour garantir l'égalité des droits des expatriés : alors que, a contrario, les Coréens du Japon sont représentés au sein de l'Assemblée populaire suprême de la République populaire démocratique de Corée, les Sud-Coréens sont toujours privés du droit de vote aux élections en Corée du Sud. Une entorse aux règles démocratiques dénoncée par la Cour constitutionnelle de Corée, et appelée à évoluer. (Sources : KBS World Radio, AAFC)

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29 juillet 2008 2 29 /07 /juillet /2008 16:38

Dans le cadre de sa spécialisation sur les Coréens d'outre-mer, l'AAFC-Bourgogne présente une jeune joueuse de golf coréenne américaine brésilienne : née au Brésil de parents coréens, avant d'obtenir en 2008 la double nationalité américaine et brésilienne,  Angela Park est l'un des grands espoirs du golf féminin de sa génération.

Angela Park est un nom à retenir dans le golf professionnel. Après une brillante carrière amateur, où elle a terminé 24 fois dans les dix premiers en 29 tournois disputés, elle est passée professionnelle en 2006, à seulement dix-huit ans. Elle a obtient dès décembre 2006 sa carte pour le circuit LPGA. Pour sa première saison, elle a été sacrée meilleure débutante ("Rookie of the Year").

Née au Brésil de parents coréens, le 25 août 1988, à Foz de Iguaçu, elle est venue en Californie à l'âge de huit ans, avant d'obtenir la double nationalité américaine et brésilienne en 2008.

Coréenne, américaine, brésilienne : une triple identité qui rend compte de la situation complexe des Coréens d'outre-mer, qui forment la cinquième diaspora la plus nombreuse au monde.

En tête de l'Evian Masters à l'issue du troisième tour, le 26 juillet 2008, après avoir terminé en 68 (soit quatre coups sous le par), Angela Park était en mesure de décrocher son premier titre professionnel, après avoir terminé troisième de l'US open le 29 juin dernier. Au deuxième tour, Angela Park a réalisé une carte de 63, soir 9 le par, effectuant des birdies sur la moitié des trous, alors que la n° 1 mondiale, la Mexicaine Lorena Ochoa, décevait après avoir dominé le premier tour. Pour sa part, la Française Gwladys Nocera, meilleure joueuse cette année sur le circuit européen, a été éliminée après le deuxième tour. (Sources : AFP, AAFC)

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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 13:56

Poursuivant sa présentation des Coréens d'outre-mer, le comité régional de l'AAFC en Bourgogne met en lumière une des étoiles montantes du football nord-coréen : Jong Tae-se.


Coréen né le 2 mars 1984 à Nagoya, au Japon, d'une mère sud-coréenne et d'un père originaire du nord de la péninsule, Jong Tae-se est l'un des attaquants de l'équipe japonaise de Kawasaki. Il aurait pu jouer dans l'une ou l'autre équipe coréenne, ou encore dans la sélection japonaise, pour la coupe du monde de football 2010. Il a toutefois choisi la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord), qui réalise aujourd'hui un impressionnant sans-faute dans les phases de qualification pour la zone Asie.

A égalité avec la puissante sélection sud-coréenne, lors des deux premiers matches intercoréens dans une coupe du monde, la RPDC fait partie des dix pays asiatiques qui accèdent à la dernière phase de sélection au sein de l'Asie, dont les quatre ou cinq meilleurs gagneront leur ticket pour l'Afrique du Sud.

Le 19 juin 2007, Jong Tae-se a marqué quatre buts lors d'un match entre la RPDC et la Mongolie. Au sein de l'équipe de Kawasaki Frontale, il avait réussi l'exploit de marquer deux buts, en avril 2007, dans les dix dernières minutes du second match contre les Dragons de Chunnam, ce qui avait pratiquement entraîné l'élimination de cette équipe dans la Ligue des champions asiatique. Lors de la saison 2007, le "Wayne Rooney asiatique", au physique imposant, a marqué douze buts en vingt-quatre matches.

Interrogé dans un entretien à FIFA.com sur son choix d'intégrer la sélection nord-coréenne, Jong Tae-se (ici, à droite, à l'aéroport d'Incheon avant le match entre les deux Corée du 22 juin 2008) a déclaré que c'était un honneur de jouer pour son pays, tout en pointant les lacunes que présentait alors l'équipe de RPDC :
"Dans mon cœur, j'ai toujours été nord-coréen. C'est donc un grand honneur pour moi de représenter mon pays. J'avais de grandes ambitions en rejoignant mes nouveaux coéquipiers, mais je dois avouer que j'ai été un peu déçu. En J.League, nous avons la chance de disposer d'excellentes infrastructures. Ce n'est malheureusement pas le cas en RPD Corée. L'état d'esprit au sein du groupe m'a aussi surpris. Nous avons affronté des équipes beaucoup plus faibles lors du Championnat d'Asie Orientale, mais mes partenaires ont parfois pris ces matches à la légère. A Frontale, on nous apprend à toujours respecter nos adversaires et à toujours donner le meilleur de nous-mêmes. L'attitude de mes partenaires m'a un peu énervé au début, mais une fois que nous sommes entrés dans le vif du sujet, tout le monde a fait preuve d'une vraie mentalité de compétiteur".

De fait, comme beaucoup de Coréens du Japon, Jong Tae-se a fréquenté les écoles nord-coréennes de la Chongryon, dont le réseau est plus développé que celui de leurs concurrents (sud-coréens) de la Mindan, et qui dispensent par ailleurs un enseignement en coréen.

Jong Tae-se s'affirme aujourd'hui comme une des étoiles montantes du football nord-coréen, qui cherche à renouer avec son glorieux passé lorsque, à la coupe du monde de 1966, la RPDC a été la première nation asiatique a accédé aux quarts de finale d'une coupe du monde, en battant l'Italie.

 

La composition des équipes coréennes et les matchs de la phase finale de la coupe du monde sur le blog national de l'AAFC

 

Autres articles sur le football, sur le blog national de l'AAFC

Lire aussi, sur le blog de l'AAFC-Bourgogne :
- An Yong-hak, atout maître du Chollima
- Mondial 2010 : "Le Bien Public" interviewe le président de l'AAFC-Bourgogne
- Le regard d'un supporter bourguignon de la RPDC sur le match FC Nantes-Corée du Nord
Les footballeurs coréens du Japon 

 

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