Si seul un petit nombre de Coréens vit aujourd'hui à Palau, ils ont constitué l'une des principales communautés de l'archipel pendant la colonisation japonaise. La présence alors de femmes de réconfort et de travailleurs forcés, maltraités par les soldats nippons, a été un des aspects de la brutalité de la colonisation par les impérialistes japonais.
Comme dans d'autres territoires du Pacifique, la présence des Coréens à Palau a été historiquement liée à la colonisation japonaise du pays du Matin calme (1910-1945), comme l'ont montré les travaux de Kim Do-hyeong consacrés à la mobilisation forcée et à la rapatriation des Coréens de l'archipel de Palau, publiés par la Fondation de la recherche coréenne en 2006.
Les premiers Coréens à Palau seraient dix femmes de réconfort arrivées en 1936, forcées de se prostituer pour les soldats japonais, auxquels succèdent des travailleurs forcés : les premiers d'entre eux, au nombre de 500, employés par Honan Sangyo K.K, arrivent en janvier 1939. Treize autres groupes de travailleurs forcés débarqueront à Palau jusqu'en février 1940. Lors d'un recensement conduit en 1943, 2.458 Coréens résidaient alors dans l'archipel des Palau (parmi lesquels 864 à Babeldaob), dont ils formaient alors 7,3 % de la population. Après la capitulation japonaise, ce sont 3.000 Coréens de Palau qui seront rapatriés dans la péninsule, entre septembre 1945 et mai 1946.
Selon des témoignages de Paluans, pendant la Seconde guerre mondiale les Coréens subissaient des discriminations des Japonais encore plus marquées que les Paluans.
Selon le ministère sud-coréen des Affaires étrangères, 120 Sud-Coréens résident aujourd'hui à Palau (soit 0,6 % de la population de l'archipel), dont les deux tiers dans un projet de construction à Babeldaob.
Source : wikipédia.
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