18 décembre 2008
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Pour tous les amateurs des arts d'Orient, le musée Guimet est l'équivalent du Louvre : dans son ensemble exceptionnel de pièces asiatiques, les collections coréennes sont les troisièmes plus riches, après celles de la Chine et du Japon. Mais se souvient-on que, pendant les travaux de rénovation du musée Guimet, ses collections ont été déposées, entre autres, au Musée des Beaux-Arts de Dijon ? Un ouvrage, "Ages et visages de l'Asie", rend compte de ce passé pas si lointain où la ville de Dijon a été, un temps, l'une des capitales françaises de l'art asiatique...
En 2001, la réouverture du musée Guimet, "le Louvre des arts asiatiques", a permis de rendre aux collections coréennes la place qu'elles y avaient occupé dès l'origine, avant d'être éclipsées d'autres arts orientaux, où elles font désormais l'objet d'un espace d'exposition de 360 m2 (sur un ensemble de 5.000 m2 pour tout le musée), contre seulement 69 m2 dans les années 1970 et 1980). Créé en 1889, le musée Guimet avait en effet exposé dès 1893 de nombreuses pièces ramenées de Corée par Charles Varat en 1888.
Pendant les travaux de rénovation du musée Guimet, quelque cent-cinquante pièces avaient été déposées au Musée des Beaux-Arts de Dijon, jusqu'au 28 octobre 1996. De ce dépôt exceptionnel il reste aujourd'hui, une documentation écrite, "Ages et visages de l'Asie", de J.-P. Desroches, publiée dans la revue Connaissance des arts (n° 530), en 1996, par la Société française de promotion artistique.
Une occasion de retrouver l'exposition exceptionnelle d'art asiatique qui a alors eu lieu à Dijon, mais aussi de retracer les récits des explorateurs qui ont permis la constitution des collections du Musée Guimet, fondé d'abord à Lyon par un industriel de cette ville, Emile Guimet, en 1879, avant leur installation dans l'actuel musée parisien en 1889. (Sources : Pierre Cambon, "L'art coréen au usée Guimet", RMN, 2001, et site des publications du CNRS)

Pendant les travaux de rénovation du musée Guimet, quelque cent-cinquante pièces avaient été déposées au Musée des Beaux-Arts de Dijon, jusqu'au 28 octobre 1996. De ce dépôt exceptionnel il reste aujourd'hui, une documentation écrite, "Ages et visages de l'Asie", de J.-P. Desroches, publiée dans la revue Connaissance des arts (n° 530), en 1996, par la Société française de promotion artistique.
Une occasion de retrouver l'exposition exceptionnelle d'art asiatique qui a alors eu lieu à Dijon, mais aussi de retracer les récits des explorateurs qui ont permis la constitution des collections du Musée Guimet, fondé d'abord à Lyon par un industriel de cette ville, Emile Guimet, en 1879, avant leur installation dans l'actuel musée parisien en 1889. (Sources : Pierre Cambon, "L'art coréen au usée Guimet", RMN, 2001, et site des publications du CNRS)