Né en Chine, le jeu de go est également très populaire au Japon (où il est appelé igo) et en Corée (où il est connu sous le nom de baduk). L'AAFC s'est ainsi intéressée à la pratique de ce jeu en Bourgogne.
Vous avez sans doute entendu parler du jeu de go, mais en connaissez-vous les règles et l'histoire ? Le principe de ce jeu de stratégie est simple : deux adversaires doivent placer alternativement des pierres noires et blanches sur un tablier, appelé goban, pour y constituer des territoires en encerclant les pierres de l'adversaire. Sur le goban est tracée une grille de 19 lignes horizontales et de 19 lignes verticales, formant 361 intersections où sont placées les pierres. Si le nombre de pierres est en principe illimité, les jeux vendu dans le commerce comportent habituellement 180 pièces blanches et 180 pièces noires. Les parties dans les tournois sont jouées en temps limité (voir aussi les règles du jeu de go sur l'encyclopédie wikipédia).
Le jeu de go est attesté en Chine au moins depuis le début du IIIème siècle de notre ère, date des premiers traités de go sous la dynastie Han. Il pénètre en Corée au Vème siècle puis au Japon au VIIIème siècle. De nos joueurs, plusieurs des meilleurs joueurs mondiaux sont coréens, parmi lesquels Lee Chang-ho (ci-contre à gauche, dans une partie avec Alexandre Dinerchtein).
Joueur professionnel né en 1975, Lee Chang-ho est affilié à la Hanguk Kiwon, fédération nationale sud-coréenne, fondée en 1945 par Cho Nam-chul.
Plusieurs clubs de go en Bourgogne sont affiliés à la Fédération française de go (FFG) :
- le club de go de Dijon (46 membres), dont le siège est situé à Quétigny, membre de la Ligue de l'Est ;
- le club de Nevers (7 membres).
Il n'y a pas de club de go affilié à la FFG en Saône-et-Loire et dans l'Yonne : les joueurs de ces départements sont affiliés, respectivement, à la Ligue Rhône-Alpes et à la Ligue Ile-de-France.