Après la libération de la Corée de l'occupation japonaise, une partie des Coréens du Japon sont restés dans l'archipel où ils ont dû choisir - comme dans la péninsule coréenne - entre la République de Corée (du Sud) et la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord). L'Association générale des résidents coréens du Japon (Chongryon) et l'Union des résidents coréens du Japon (Mindan) sont proches, respectivement, de Pyongyang et de Séoul. Alors que les deux organisations ont été en forte rivalité, le rapprochement intercoréen durant la décennie de la "politique du rayon de soleil" (1998-2008) a favorisé un dialogue entre les deux organisations, dont les dirigeants, Ha Byeong-ok (pour la Mindan) et So Man-sul (pour la Chongryon), ont signé un accord historique de réconciliation le 17 mai 2006. Si cet accord a ensuite été dénoncé par la Mindan, conduisant à la démission et à l'exclusion de Ha Byeong-ok, il n'en a pas moins marqué une étape historique dans la réconciliation des Coréens du Japon. Nous revenons ci-après sur la conclusion de l'accord du 17 mai 2006, à travers des images de l'agence Getty.
Ha Byeong-ok (à gauche) et So Man-sul (à droite). La conclusion de l'accord avait été rendue possible par l'accession de Ha Byeon-ok à la tête de Mindan en février 2006.
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