Né le 20 mars 1989 à Besançon, l'archer Jean-Charles Valladont abordait les Jeux olympiques de Rio au plus haut de son classement mondial (4e) : après un brillant parcours, il a cependant dû s'incliner en finale face au Sud-Coréen Ku Bonchan (n° 2 mondial), décrochant la médaille d'argent à l'épreuve individuelle masculine.
La domination des Sud-Coréens en tir à l'arc aux Jeux Olympiques de Rio de Janeiro a été une nouvelle fois insolente : les athlètes du pays du Matin calme ont décroché les 4 médailles d'or aux 4 épreuves (individuelles et par équipes, hommes et femmes), ajoutant même une cinquième médaille (en bronze) en individuel pour l'archère Ki Bo-bae.
Dans ce contexte, le Franc-Comtois, en bon amateur de chasse qu'il est par ailleurs (comme l'a souligné Le Parisien), a su rattraper sa proie en quarts de finale en l'emportant in fine sur l'Italien Mauro Nespoli (sur le score de 6 à 5), après avoir été mené au score (3 à 1 à l'issue du deuxième set). La victoire a été plus facile en demi-finale face au Néerlandais Sjef Van Den Berg (7-3), malgré une domination de son adversaire au premier set. Mais en finale Ku Bonchan n'a laissé aucune chance au Français, remportant les premier, deuxième et cinquième sets (match nul au troisième set, victoire du Franc-Comtois au quatrième set), Jean-Charles Valladont s'étant incliné sur le score de 3 - 7.
Le Parisien a rencontré l'athlète français, bon vivant (célèbre pour ses barbecues à l'INSEP) et se tenant à l'écart des réseaux sociaux, pour expliquer comment il est arrivé à pratiquer le tir à l'arc en conciliant sa pratique sportive avec ses centres d'intérêt :
Le tir à l'arc n'est donc pas arrivé par hasard dans la vie du Doubien. D'autant que la vigne étant la passion du père, et le métier de la soeur, un avenir dans le marathon ou le cyclisme professionnel semblait assez éloigné des centres d'intérêt familiaux.
«On peut boire et bien manger au tir à l'arc, on n'est pas un sport où on a besoin de sauter à la perche. Si on fait 100 kilos, on n'arrivera pas à monter à plus trois mètres. C'est n'est pas le cas (à l'arc). Ce qu'il faut, c'est être fort physiquement et psychologiquement. On peut obtenir de très bonnes performances en en étant comme ça», assure Valladont. «On peut continuer de vivre comme on aime», conclut l'archer.
Sources :
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Rio 2016. Tir à l'arc : Jean-Charles Valladont décroche l'argent
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